Saint Laurent diacre au IIIè siècle est mort martyr à Rome.
Avant même d’entrer dans l’église, sur le parvis, vous passez sur un quadrillage (qu’on retrouve sous le porche et derrière l’autel) représentant le gril, instrument de son supplice.

A VOIR

L’architecture de l’église est très sobre, sa construction a été influencée par le gothique languedocien. Les voûtes atteignent 15,55 m de hauteur dans la nef centrale. De 1971 à 1988 des travaux ont permis de stopper l’écartement des piliers par la pose sur les voûtes de 4 pinces en béton.

Les vitraux, la plupart du XIXè : les mystères du Rosaire (Joyeux, Douloureux et Glorieux), des Saints. Du XXè : la rosace de Makaraviez au-dessus du portail (la Vierge entourée des anges musiciens), les oculis (la Jérusalem Céleste et l’entrée dans l’Eglise par le baptême). Celui de la chapelle du St Sacrement reprend l’offertoire : le pain, le vin, tous deux fruits du travail des hommes et son offrande avec tout en haut, une flamme : Dieu, feu, amour et lumière.

  • La sculpture : les clés de voûte : au-dessus de l’autel St Laurent, au-dessus de la 1ère travée les armes des Polignac. Le porche d’entrée et les fonds baptismaux néo-gothiques flamboyants sont du XIXè. L’ancien maître-autel néo-gothique du XIXè avec une vingtaine de statues se trouvait dans le chœur avant l’installation de l’autel actuel de Philippe Kaeppelin porté par des Séraphins consacré en 1970.
  • Les enfeus du chœur : celui de Duguesclin (classé) son gisant le représente sans casque avec un chien à ses pieds et celui de Bernard de Montaigu évêque du Puy au XIIIè avec des Saints Dominicains autour de la Vierge. Autour de ces enfeus, un décor peint et des inscriptions en latin (noms des vicomtes et vicomtesses de Polignac inhumés dans l’église).
  • L’ébénisterie : dans le chœur les lambris et les stalles du XVIIIè, les confessionnaux, la chaire (classée) et les trois portails d’entrée du XIXè.
  • Les tableaux : 3 signés de Guy François :
    L’incrédulité de St Thomas (le plus beau – classé – avec au centre le Christ ressuscité), le rosaire (la Vierge donne le rosaire à St Dominique et l’Enfant Jésus à St Louis, avec le chien qui porte la flamme, la Lumière de Dieu), enfin St Hyacinthe (dominicain du XIIIè siècle qui sauve un ostensoir et une statue de la Vierge du pillage – classé -).
    La Vierge de pitié – classé – (la Vierge soutient le corps exsangue de son fils dont la tête repose sur ses genoux).

Le pavement de plus de 1400 m2 créé par Daniel Dezeuze en 1988 avec l’arbre de vie qui part de la mort (noir) pour aboutir à l’espace de Résurrection (rouge).

Le clocher : Ne quittez pas les lieux sans l’avoir admiré, il a été démonté et reconstruit à l’identique pierre par pierre, cerclé d’un échafaudage de 32m de juin 2016 à octobre 2017.

Un livret de visite plus complet est à disposition à l’entrée de l’église.