Samedi 20 septembre 2025 Lumière inaccessible
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre à Timothée : « Bien-aimé, en présence de Dieu qui donne vie à tous les êtres, et en présence du Christ Jésus qui a témoigné devant Ponce Pilate par une belle affirmation, voici ce que je t’ordonne : garde le commandement du Seigneur, en demeurant sans tache, irréprochable jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ. Celui qui le fera paraître aux temps fixés, c’est Dieu, Souverain unique et bienheureux, Roi des rois et Seigneur des seigneurs ; lui seul possède l’immortalité, habite une lumière inaccessible ; aucun homme ne l’a jamais vu, et nul ne peut le voir. À lui, honneur et puissance éternelle. Amen. »
Il est bon de rappeler que Dieu est « Souverain unique et bienheureux, Roi des rois et Seigneur des seigneurs ; que lui seul possède l’immortalité, qu’il habite une lumière inaccessible ; qu’aucun homme ne l’a jamais vu, et nul ne peut le voir ».
Une petite fille dit à sa maman : – Maman, j’ai envie de dessiner Dieu. – Prends tes couleurs et du papier et dessine. La petite fille installe ses affaires sur la table. Elle réfléchit longuement. Soudain elle revient vers sa mère. – Maman, est-ce qu’il est grand, Dieu ? – Oui, ma fille, Dieu, Il est très grand ! La petite fille réfléchit longuement devant son papier. Puis elle revient et dit : Maman, j’ai décidé de ne pas dessiner Dieu, j’ai trop peur de l’abîmer.
Didier Decoin est aujourd’hui un journaliste-romancier très connu ; lauréat du prix Goncourt en 1977 pour John l’Enfer, et président de l’ académie Goncourt depuis le 20 janvier 2020. Il est chrétien. Mais ce n’est pas un chrétien “du berceau”. Il s’est converti en faisant la connaissance de quelqu’un mort depuis 70 ans, une carmélite de Dijon, Elisabeth CATEZ devenu sainte Elisabeth de la TRinité. Un jour il était entré par hasard dans une église, en attendant sa petite amie… Alors qu’il jetait un coup d’oeil sur le présentoir, près de la porte, la photo de cette belle jeune fille reproduite sur une image avait attiré son attention. Il a voulu la connaître. Elle l’a conduit au Seigneur. Didier Decoin raconte sa conversion dans un livre dont le titre est très évocateur : “Il fait Dieu”
Il fait Dieu… ! comme “il fait jour, il fait beau, il fait chaud, il fait soleil”
Lorsqu’il parle de ce livre qu’il est en train d’écrire, les gens lui disent : “finalement vous êtes un mystique”.
Mais quand il se met à parler de sa passion pour les églises, les chapelles et surtout les tabernacles, de sa joie de voir la petite lumière rouge indiquant la présence réelle du Christ sous l’aspect du pain, alors là, on lui dit : “Non, vous n’êtes pas un mystique, vous êtes une midinette voilà ce que vous êtes”.
“Mystique ou midinette ? Suis-je vraiment obligé de choisir ? Ne puis-je aimer de plusieurs manières à la fois ? Aller, tranquille, à travers le mystère et la transcendance et allumer un cierge devant la statue de Toi ?
Evidemment, il y a un abîme entre le Créateur de l’univers et l’Etre humble au point de demeurer prisonnier d’un fragment de pain dans le tabernacle froid d’une chapelle peuplée d’araignées. Dieu est dans le vertige de cet abîme.
C’est parce qu’Il est le trait d’union entre l’infiniment petit et l’infiniment grand qu’Il est, simplement, l’Infini. C’est à cause de l’univers qu’Il peut inclure en Lui l’impossible cohabitation de la souffrance et de la joie, le vendredi saint et le dimanche de Pâques. C’est à cause de la chapelle-aux-araignées qu’Il peut comprendre les élans blessés de l’homme, les failles de l’amour”.
Jacques Brel, lui se disait agnostique, mais dans une de ses chansons, il parle de chante lui, l‘inaccessible étoile.
Rêver un impossible rêve Porter le chagrin des départs
Brûler d’une possible fièvre Partir où personne ne part
Aimer jusqu’à la déchirure Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure, D’atteindre l’inaccessible étoile
Telle est ma quête, Suivre l’étoile
Peu m’importent mes chances Peu m’importe le temps
Ou ma désespérance Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos Se damner
Pour l’or d’un mot d’amour Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s’éclabousseraient de bleu
Parce qu’un malheureux
Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s’en écarteler
Pour atteindre l’inaccessible étoile.
Les bonus : (4152) LA BIBLE DÉCHIFFRÉE: JÉSUS ÉTAIT DÉJÀ PRÉSENT DANS L’ANCIEN TESTAMENT / LES JUIFS ET LE MESSIE DIVIN – YouTube