7 octobre 2025

En cette fête de Notre-Dame du Rosaire, voici quelques extraits  de

Lettre apostolique sur le chapelet de saint Jean-Paul II (16 octobre 2002)

Au chapitre I il rappelle que La Vierge Marie est le modèle indépassable de la contemplation du Christ. Personne ne s’est adonné à la contemplation du visage du Christ avec autant d’assiduité que Marie. A l’Annonciation les yeux de son cœur se concentrent sur Lui. Lorsqu’elle lui donne naissance à Bethléem, ses yeux de chair se portent tendrement sur le visage de son Fils. Regard interrogatif dans l’épisode de sa perte au temple (Lc 2,48); regard pénétrant, capable de lire dans l’intimité de Jésus, à en deviner les choix comme à Cana (Jn 2,5); regard douloureux surtout au pied de la croix; regard radieux dans la joie de la résurrection et, enfin, regard ardent lié à l’effusion de l’Esprit au jour de la Pentecôte (Actes 1,14). (n°10)

“C’est précisément à partir de l’expérience de Marie que le Rosaire est une prière nettement contemplative. Privé de cette dimension, il en serait dénaturé, comme le soulignait le Pape Paul VI: Sans la contemplation, le Rosaire est un corps sans âme, et sa récitation court le danger de devenir une répétition mécanique de formules… Par nature, la récitation du Rosaire exige que le rythme soit calme et que l’on prenne son temps, afin que la personne qui s’y livre puisse mieux méditer les mystères de la vie du Seigneur, vus à travers le coeur de Celle qui fut la plus proche du Seigneur, et qu’ainsi s’en dégagent les insondables richesses. (n°12) ” Toute notre perfection consiste à être conformes, unis et consacrés à Jésus Christ. Marie étant de toutes les créatures la plus conforme à Jésus Christ, il s’ensuit que, de toutes les dévotions, celle qui consacre et conforme le plus une âme à Notre-Seigneur est la dévotion à la Très sainte Vierge, et que plus une âme sera consacrée à Marie, plus elle le sera à Jésus-Christ” (St Louis-Marie Grignion de Montfort). (n°15)

“Le Rosaire est à la fois méditation et supplication qui s’appuie sur la certitude confiante que son intercession maternelle est toute puissante sur le coeur de son Fils. Dans le Rosaire, tandis que nous la supplions, Marie, sanctuaire de l’Esprit-saint (Lc 1,35) se tient pour nous devant le Père qui l’a comblée de grâce, et devant le Fils, qu’elle a mis au monde, priant avec nous et pour nous.” (n°16)

Au Chapitre II, il écrit que Le Rosaire est un résumé de l’Evangile: “Prière évangélique centrée sur le mystère de l’Incarnation rédemptrice, le Rosaire a une orientation nettement christologique.

 Résumé de l’Evangile, il convient donc que, après avoir rappelé l’incarnation et la vie cachée du Christ (mystères joyeux), et avant de s’arrêter sur les souffrances de la passion (mystères douloureux), puis sur le triomphe de la résurrection (mystères glorieux), la méditation se tourne aussi vers quelques moments particulièrement significatifs de la vie publique (mystères lumineux). Cet ajout de nouveaux mystères, sans léser aucun aspect essentiel de l’assise traditionnelle de cette prière, a pour but de la placer dans la spiritualité chrétienne comme une authentique introduction aux profondeurs du Coeur du Christ, abîme de joie et de lumière, de douleur et de gloire.” (n°19)

Les méditations du Saint Rosaire donnent à l’esprit le goût d’une connaissance du Christ qui puise continuellement à la source pure du texte évangélique. (…) C’est le mystère du Verbe fait chair, en qui dans son propre corps habite la plénitude de la divinité (cf. Ephésiens 3,19).

Le Rosaire se met au service de cet idéal livrant le secret qui permet de s’ouvrir plus facilement à une connaissance du Christ qui est profonde et qui engage. Nous pourrions l’appeler le chemin de Marie. C’est le chemin de l’exemple de la Vierge de Nazareth, femme de foi, de silence et d’écoute. C’est en même temps le chemin d’une dévotion mariale, animée de la conscience du rapport indissoluble qui lie le Christ à sa très sainte Mère: les mystères du Christ sont aussi, dans un sens, les mystères de sa mère, même quand elle n’y est pas directement impliquée, par le fait même qu’elle vit de Lui et par Lui. (n°24) Chaque mystère du Rosaire, bien médité, éclaire le mystère de l’homme. Méditer le Rosaire consiste à confier nos fardeaux aux coeurs miséricordieux du Christ et de sa Mère. (n°25)

Au Chapitre III : C’est une méthode fondée sur la répétition (l’Ave Maria répété dix fois à chaque mystère). Si l’on s’en tient à cette répétition d’une manière superficielle, on pourrait être tenté de ne voir dans le Rosaire qu’une pratique aride et ennuyeuse. Au contraire, on peut considérer le chapelet tout autrement, si on le regarde comme l’expression de cet amour qui ne se lasse pas de se tourner vers la personne aimée par des effusions qui, même si elles sont toujours semblables dans leur manifestation, sont toujours neuves par le sentiment qui les anime. Dans le Christ, Dieu a vraiment assumé un coeur de chair. Il n’a pas seulement un coeur divin, riche en miséricorde et en pardon, mais il a aussi un coeur humain, capable de toutes les vibrations de l’affection (cf. le dialogue émouvant du Christ avec Pierre après la Résurrection. Jn 21,15-17). Une chose est claire: si la répétition de l’Ave Maria s’adresse directement à Marie, en définitive, avec elle et par elle, c’est à Jésus que s’adresse l’acte d’amour. La répétition se nourrit du désir d’être toujours plus pleinement conformé au Christ. Ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi (Galates 2,20). Le Rosaire nous aide à grandir dans cette conformation jusqu’à parvenir à la sainteté. (n°26).

Ensuite le Saint-Père encourage vraiment à prier le chapelet.

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Réaliser un oiseau avec un gant : Use disposable gloves to make a fun big rooster.