Mercredi 5 février 2025 leçons
Lecture de la lettre aux Hébreux (He 12, 4-7.11-15) : «Frères, vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre lutte contre le péché, et vous avez oublié cette parole de réconfort, qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches. Quand le Seigneur aime quelqu’un, il lui donne de bonnes leçons ; il corrige tous ceux qu’il accueille comme ses fils. Ce que vous endurez est une leçon. Dieu se comporte envers vous comme envers des fils ; et quel est le fils auquel son père ne donne pas des leçons ? Quand on vient de recevoir une leçon, on n’éprouve pas de la joie mais plutôt de la tristesse. Mais plus tard, quand on s’est repris grâce à la leçon, celle-ci produit un fruit de paix et de justice. C’est pourquoi, redressez les mains inertes et les genoux qui fléchissent, et rendez droits pour vos pieds les sentiers tortueux. Ainsi, celui qui boite ne se fera pas d’entorse ; bien plus, il sera guéri. Recherchez activement la paix avec tous, et la sainteté sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Soyez vigilants : que personne ne se dérobe à la grâce de Dieu, qu’il ne pousse chez vous aucune plante aux fruits amers, cela causerait du trouble, et beaucoup en seraient infectés. »
C’est un discours que nous ne tenons pas souvent. Et pourtant le Seigneur utilise aussi ce registre que l’on pourrait appeler de l‘humiliations pour aller chercher en nous la sainteté. Pensons à Nicodème qui s’entend dire par Jésus dans l’évangile : « Comment ? Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ? » Des leçons nous en recevons. Un ami prêtre raconte avec humour combien la foi des personnes les plus simples ont nourri sa propre foi. Un exemple. Il venait juste d’être ordonné. Comme tous les autres, il venait d’achever six ans de séminaire, où il avait appris beaucoup de choses très sérieuses. Il passait une semaine chez ses parents agriculteurs. Chaque jour, il monte à l’église du village où il célèbre la messe tout seul. Pas tout à fait tout seul, puisque y assistent plusieurs voisines qu’il connaît bien dont Marie, affaiblie par bien des infirmités, qui a près de quatre vingt ans. Le jeune prêtre attendait depuis longtemps ce moment où il célébrerait l’Eucharistie, Auberge d’Emmaüs, Repas du Seigneur ressuscité, trait d’union entre le ciel et la terre, Partage de la Parole et du Pain de Vie. Et voilà que dès qu’il a ouvert la célébration par le signe de la croix, cette personne âgée commence la récitation du chapelet : cela l’agace. En plus, comme elle est sourde, elle pense réciter le rosaire à voix basse mais ses prières couvrent presque les paroles du prêtre. Alors, au troisième jour, parce qu’il la connaît bien, il lui dit :
- « Marie, je vous vois réciter votre chapelet, mais ce n’est pas tout à fait cela la messe. C’est dommage que vous ne la suiviez pas. »…
- Elle lui répond : « Tu sais, à mon âge, je suis sourde, dans l’église ça résonne. Je n’entends pas bien ce que tu dis, alors je me mets à côté de la Sainte Vierge, au pied de la croix… »
Et le prêtre dit avec humilité : « J’aurais aimé avoir compris plus tôt que la messe est le sacrifice de la croix rendu actuel, c’est le plus grand acte d’Amour épuré de toutes les souffrances qui l’ont porté à son perfectionnement, à ses extrémités. » La messe est la croix devenue glorieuse au travers de la résurrection. Y participer, c’est se tenir au pied de la croix pour faire passer au Père ma personne et toute l’humanité par Jésus, avec Lui et en Lui.
Les juifs racontent cette blagounette. Le Sabbat des Sabbats, c’est le Kippour. C’est le jour le plus grave de l’année juive. Eh bien, c’est par un jour de Kippour que le jeune rabbin Sanders, passionné de golf, ne résista pas à l’envie brûlante d’aller faire quelques trous. Il profita d’une pause pendant les prières, rentra chez lui, prit en vitesse son sac et se rendit à un club assez loin de chez lui pour que personne ne le reconnaisse. Est-ce un miracle ? Il n’y a strictement personne sur le terrain. Il a bien quelques remords mais, c’est plus fort que lui, et puis, maintenant qu’il est là, ce n’est plus le moment de reculer; n’est-ce pas ?
Là-haut, dans le ciel, on s’agite. Satan attire l’attention du Seigneur :
” Regarde, Seigneur, comment cet effronté transgresse, le jour le plus saint de l’année, le jour qui T’es entièrement consacré !
– Attends, répond sévèrement Dieu, tu vas voir comment il sera puni. “
Satan se régale à l’avance.
Pendant ce temps, Sanders place sa première balle. Miracle ! Du premier coup, elle tombe dans le trou ! Seconde balle : même exploit. Tout le parcours se fait ainsi : c’est un magistral sans faute ! Sanders rayonne : c’est le plus beau parcours de toute sa vie. Satan s’insurge :
” Comment, Tout-Puissant, et sa punition ?
– Mais oui ! Il n’y a personne pour l’admirer. Devant qui pourra-t-il se vanter de son exploit ? “
Seigneur, je sais que sainte Bernadette Soubirous a dit qu’il faut beaucoup d’humiliations pour un peu d’humilité, mais n’y va pas trop fort tout de même.
Les bonus : Colère, Dr*gue, Blasphème, Jésus m’a sauvé – INCROYABLE TÉMOIGNAGE