Jeudi 27 février 2025 Dernier avis avant la fin du monde
Lecture du livre de Ben Sira le Sage (Si 5, 1-8) : «Ne t’appuie pas sur tes richesses, ne dis pas : « Elles me suffisent. » Ne te laisse pas entraîner par ton instinct et ta force à suivre les désirs de ton cœur. Ne dis pas : « Qui m’en imposera ? », car le Seigneur ne manquerait pas de te châtier. Ne dis pas : « J’ai péché, et rien ne m’est arrivé », car le Seigneur sait attendre longtemps. Ne sois pas assuré du pardon au point d’entasser péché sur péché. Ne dis pas : « Sa miséricorde est grande, il pardonnera bien tous mes péchés », car, en lui, il y a pitié mais aussi colère ; son indignation s’abattra sur les pécheurs. Ne tarde pas à te retourner vers le Seigneur, ne remets pas ta décision de jour en jour ; car brusquement éclatera la colère du Seigneur, et à l’heure du châtiment, tu seras anéanti. Ne t’appuie pas sur des richesses injustement acquises : elles ne te serviront de rien au jour de l’adversité. »
Simone Veil, dans La pesanteur et la grâce écrit : « je n’aurais pas pu naître à une période meilleure parce que nous avons tout perdu ».
Etre sauvé c’est la mise en conformité avec le Don qui nous a été fait.
Nous pardonnons le pécheur ; nous ne pardonnons pas le péché.
Un acte ne peut pas nous condamner définitivement. Pour la victime c’est essentiel que son bourreau lui demande pardon. Le problème c’est que certains ont des problèmes psychologiques qui font que la personne ne se rend pas compte de la gravité de ses actes. IL faut dire et redire que l’être humain est toujours sauvable et que les victimes n’ont pas vocation à être victimes à vie. Elles ne doivent pas être enfermées dans leur statut de victimes. Ce n’est pas une peine à perpétuité. L’homme n’a pas qu’un visage de monstre. Tout être humain a des qualités des circonstances atténuantes , des blessures.
Tout homme est sauvable …. Tant qu’il est en vie sur terre. A la mort, nous sommes irrémédiablement fixés dans l’orientation de vie que nous avons choisie, l’option fondamentale sur laquelle Dieu était en droit de nous attendre (car il ne peut demander à tout le monde la même chose). Notre volonté s’appliquera éternellement. Il n’y aura pas de retour. Le péché contre l’Esprit-Saint c’est quand on pense qu’on n’est pas pardonnable. J’ai fermé la possibilité que Dieu me pardonne.
Dans une église à Lyon, il y avait une belle inscription sur un confessionnal « Ici on ressuscite ». Un jeune d’un groupe dit à leur animateur : « J’y vais ». L’animateur ne s’attendait pas à ce que ce jeune-là aille se confesser. Il ressort du confessionnal un moment après en disant « Je n’ai pas été jugé ». Que vouait-il par-là ? Je n’ai pas été mis à l’écart de la miséricorde divine »..
La réparation pour une victime vient du fait qu’elle est reconnue come victime. Soit elle ne pouvait pas parler, soit elle n’était pas entendue. Quand quelqu’un peut prêter attention, tout peut changer pour elle.
Un prêtre reconnu coupable n’est pas « laïcisé » come disent les anglosaxons, il n’est pas réduit à l’état laïc, il est renvoyé de son état clérical.
Le professeur Hawking disait aux jeunes : « il y a deux jours importants dans ta vie : le jour où tu nais et le jour ou tu sais pourquoi tu es né ». Si l’on suit Jean-Paul Sartre, on nait par hasard et on meurt par accident », mais on peut trouver la vraie raison pour laquelle on est né ; c’est saint Paul qui l’écrit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ ! Il nous a bénis et comblés des bénédictions de l’Esprit, au ciel, dans le Christ. Il nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, sous son regard, dans l’agapé. Il nous a prédestinés à être, pour lui, des fils adoptifs par Jésus, le Christ. Ainsi l’a voulu sa bonté, à la louange de gloire de sa grâce, la grâce qu’il nous donne dans le Fils bien-aimé. En lui, par son sang, nous avons la rédemption, le pardon de nos fautes. C’est la richesse de la grâce que Dieu a fait déborder jusqu’à nous en toute sagesse et intelligence. Il nous dévoile ainsi le mystère de sa volonté, selon que sa bonté l’avait prévu dans le Christ. » (Ephésiens 1, 4-8)
Quand on ne peut pas pardonner mais que l’on est décidé à pardonner, on peut faire come Jésus : « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Ou come Etienne « Puis, se mettant à genoux, il s’écria d’une voix forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. » Et, après cette parole, il s’endormit dans la mort. » (Ac 7,50)
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(2349) Claire de Castelbajac – YouTube