Mercredi 25 juin 2025 Déguisé

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 7, 15-20) « En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces.  C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais. Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits. Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »

Des révélations sur des fondateurs de communautés nouvelles ont beaucoup choqué et ont fait poser des questions. Ces communautés ont porté tellement de beaux fruits et continuent d’en porter, que ce soit dans l’évangélisation ou le service des pauvres ; comment se fait-il que leurs fondateurs aient trompé tout le monde ? Est-ce que l’on doit douter des fruits ? ou bien est-ce que cela remet en cause le principe de Jésus sur l’arbre et les fruits ou, en tout cas, en limite la portée ?  On peut se poser la question. Dans ces cas de fondation de nouvelles communautés,  qui a donné ces bons fruits qui ont produit des conversions, du réconfort, de la charité envers les plus pauvres, de la sainteté, de la foi, de l’espérance et de la charité ?  Ce ne sont pas les fondateurs mais le charisme que Jésus leur avait donné. Ils l’ont retourné pour leur malheur pour satisfaire leurs désirs de toute-puissance sur des personnes. Mais l’arbre est bon : les charismes en faveur des personnes porteuses de handicaps, ou dans l’accueil des pauvres, ou encore dans l’évangélisation, ou en faveur des familles, ou des vocations sacerdotales ou religieuses sont à entretenir, même si les agissements de ceux qui en avaient été les réceptacles sont à condamner.

Mais par cette image Jésus peut aussi nous inviter à l’émerveillement. On juge l’arbre à ses fruits. Il est à noter qu’un vieux pommier ne donne pas de vieilles pommes. Un vieux pommier donne des pommes aussi bonnes qu’un jeune pommier. Auprès des personnes âgées on peut cueillir beaucoup de bienfaits. De l’autre côté de la chaîne, c’est la même chose. On raconte cette anecdote souriante : un couple âgé était au théâtre en train de s’émerveiller devant une représentation du Cid de Corneille. Arrive la réplique mondialement connue : « Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années »… La dame âgée n’ayant pas entendu demande à son mari : « qu’est ce qu’il dit ? »… Et son mari lui répond : « Il dit qu’il est un peu avancé pour son âge » … C’était moins bien dit. Mais cette réalité est vraie. Dans certaines entreprises, on ne vous prend pas si vous n’avez pas d’expérience. Et quand vous approchez de la cinquantaine, on vous fait comprendre que vous n’êtes plus assez performant. Dans l’arbre de la paroisse, au contraire, on peut être nourri par les branches qui semblent sèches et par les jeunes pousses aussi bien que par les branches robustes et pleines de vigueur. Une réflexion d’enfant, une attitude de prière, une parole d’ancien, une lumière, un trait d’humour, vous apportent la grâce de Dieu. Il suffit de savoir cueillir comme à la dérobée.

Régulièrement, les fruits à cueillir sont de la joie par des jeux de mots ou des « approximations » inattendues.

            Un vieux prêtre désirait vraiment rejoindre le Seigneur. Il avait 96 ans et aspirait aux repos éternel. Un jour, il a eu ce mot d’esprit : « La vieillesse est peut-être une grâce mais certainement pas une faveur ». De quoi faire réfléchir des étudiants en théologie   ! 

            Une catéchiste, pour commencer une séance sur les fêtes chrétiennes pose la question : « Est-ce que quelqu’un sait ce qu’est un cycle liturgique ? »  Réponse d’un enfant : « C’est le vélo de monsieur le curé ! »

            Juste avant Pâques, au cours d’une célébration pénitentielle, un petit Rémi accompagne sa maman. L’examen de conscience est plutôt adapté aux adultes mais il a tenu à venir. Il s’approche de l’un des prêtres et voilà qu’il s’accuse de ne pas avoir accompli son « devoir conjugal ». Délicatement, le prêtre lui demande ce qu’il entend par là : « La maîtresse avait demandé d’apprendre une conjugaison et je ne l’ai pas fait.»

            Plus sérieusement, un petit Raphaël, qui vient de se confesser pour la première fois dit à sa maman : « Me voilà tout neuf ; c’est comme si j’étais de nouveau sorti de ton ventre. » Bien sûr, le prêtre avait expliqué le tableau de Rembrandt, le retour du Prodigue, et il avait fait remarquer que l’artiste a représenté le fils cadet avec la tête allongée d’un bébé ; de plus il repose sur le ventre de son père, pour accentuer cette impression de naissance ; enfin, il « con-naît » (= naître-avec) son père. Raphaël avait fait le rapprochement. Et on aimerait que tous les enfants aient la même écoute que lui.

Les bonus : (4000) le vrai nom de Jesus pendant sa crucifiction . #gospel #jesus #god #motivation #foi $ – YouTube

La plus grande erreur historique du Coran !