2 octobre 2025 Les saints anges gardiens.
Un jour, on interrogeait le pape Benoît XVI sur le rôle de l’humour dans la vie d’un pape. Benoît XVI a répondu, en riant : « Je ne suis pas le genre d’homme qui a toujours une blague à raconter ! Mais je trouve qu’il est très important de savoir cueillir les côtés amusants de la vie et sa dimension joyeuse et de ne pas tout prendre de façon tragique, et je dirais que cela est même nécessaire pour mon ministère. Un écrivain a dit que les anges pouvaient voler parce qu’ils ne se prennent pas trop au sérieux. Et nous, nous pourrions peut-être voler un peu plus, si nous ne nous donnions pas toujours de grands airs. »
Jésus lui-même parle des anges gardiens. (Mt 18, 1-5.10) : « À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. » Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. »
Dans le credo, nous disons que Dieu est le créateur non seulement du ciel et de la terre, de l’univers visible, mais également de l’univers invisible. Nous croyons en l’existence des anges. Voici un témoignage :
Cet après-midi de janvier 1988, Pierre Jovanovic, 28 ans, s’étire dans sa Chevrolet sur la Highway 101. Correspondant du Quotidien de Paris aux Etats Unis, ce Français d’origine hongroise vient d’achever la visite d’une usine d’ordinateurs portables dans la Silicon Valley. Il rentre tranquillement vers San Francisco avec son amie. Autoroute calme, trafic normal. « On doublait un gros camion étincelant de chrome, se souvient-il, quand, tout d’un coup, sans réfléchir, je me suis jeté sur la gauche. Une fraction de seconde plus tard ; une balle traversait le pare-brise et s’enfonçait dans mon siège. J’aurais dû mourir. Pourquoi ce réflexe ? »
Ainsi commence une enquête de six années qui l’amènera, après des bouleversements surprenants, à retrouver la foi de son enfance, à affirmer l’existence des anges gardiens malgré bien des ricanements, à leur consacrer un livre de 450 pages où il y a à croire et à ranger, mais qui est un vrai pavé dans la mare des incrédules. Suite à la publication de son livre, un journaliste l’interviewe :
– « Comment votre ange s’est-il rappelé à votre bon souvenir ?
– Par une chanson de Jean-Louis Murat que j’écoutais un soir : « Oh mon ange, ne m’oublie pas dans ce paysage de cendre où l’amour n’existe pas »… Je me suis alors demandé si j’avais un ange gardien… Peut-être une réminiscence de mon instruction catholique ? J’avais depuis longtemps fait table rase de tout ça. La question me semblait un peu « bébête » mais assez romantique. Je suis entré dans un grand magasin et là, je m’arrête pile sur un livre en hongrois. Or, par ma mère je connais le hongrois : c’était un bouquin sur les anges ! A partir de ce moment, il y a eu une longue série de coïncidences invraisemblables : chaque fois que je doutais, un signe me tombait dessus. Parce que les anges n’aiment pas du tout qu’on les prenne pour des chimères !
– Des signes ?
– Qui n’ont de sens que pour vous et personne d’autre. Par exemple, vous marchez dans une rue en vous demandant si l’ange gardien n’est pas le produit de votre imagination, et, juste à ce moment-là, vous croisez une fille qui porte un T-shirt avec des ailes dans le dos ! La première fois, vous vous dites qu’il s’agit d’un hasard. La deuxième, lorsque quelqu’un, ignorant tout de votre nouvelle passion, vous offre un bouquin sur les anges, vous pensez que c’est une coïncidence. A la troisième, quand vous recevez un coup de fil d’une dame qui vous demande si elle est bien à l’église Sainte-Marie-des-Anges, vous êtes sans voix. Au bout de la dixième, vous déclarez forfait. A la vingtième, vous parlez très sérieusement à votre ange.
– Qui sont les anges ?
– Une chose est certaine, ce ne sont pas des chérubins dodus aux fesses poudrées et aux bras potelés. Plutôt des « puissances » ou des beautés surnaturelles qui se déplacent à la vitesse de la pensée. Ils dégagent la sérénité, rayonnent de la lumière, rassurent et réconfortent. »
Par rapport à la foi en la Trinité leur existence est anecdotique. Nous désirons la « vie trine » et non pas seulement la « vie d’ange », mais il n’est pas interdit de leur demander du secours. Autrefois, les mamans apprenaient cette prière aux petits enfants :
« Veillez sur moi quand je sommeille.
Bon ange puisque Dieu l’a dit.
Et chaque nuit quand je m’éveille,
Penchez-vous sur mon petit lit.
A mes côtés marchez sans cesse
Parlez-moi le long du chemin.
Et pendant que je vous écoute
De peur que je ne tombe en route,
Bon ange, donnez-moi la main. »
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