Mardi 4 mars 2025 Sans être regardant.
Lecture du livre de Ben Sira le Sage (Si 35, 1-15) : « C’est présenter de multiples offrandes que d’observer la Loi ; c’est offrir un sacrifice de paix que s’attacher aux commandements. C’est apporter une offrande de fleur de farine que se montrer reconnaissant ; c’est présenter un sacrifice de louange que faire l’aumône. On obtient la bienveillance du Seigneur en se détournant du mal ; on offre un sacrifice d’expiation en se détournant de l’injustice. Ne te présente pas devant le Seigneur les mains vides. Accomplis tout cela car tel est son commandement. L’offrande de l’homme juste est comme la graisse des sacrifices sur l’autel, son agréable odeur s’élève devant le Très-Haut. Le sacrifice de l’homme juste est agréé par Dieu qui en gardera mémoire. Rends gloire au Seigneur sans être regardant : ne retranche rien des prémices de ta récolte. Chaque fois que tu fais un don, montre un visage joyeux ; consacre de bon cœur à Dieu le dixième de ce que tu gagnes. Donne au Très-Haut selon ce qu’il te donne, et, sans être regardant, selon tes ressources. Car le Seigneur est celui qui paye de retour ; il te rendra sept fois plus que tu n’as donné. N’essaye pas de l’influencer par des présents, il ne les acceptera pas ; ne mets pas ta confiance dans un sacrifice injuste. Car le Seigneur est un juge qui se montre impartial envers les personnes. »
« Sans être regardant. » L’expression revient deux fois. « Rends gloire au Seigneur sans être regardant ; ne retranche rien des prémices de ta récolte». « Donne au Très-Haut selon ce qu’il te donne, et, sans être regardant, selon tes ressources ». L’expression annonce déjà celle de saint Augustin : « La mesure de l’amour c’est d’aimer sans mesure. » Cette phrase exprime l’idée que l’amour est un principe infini et incommensurable, qui ne se réduit pas à un calcul ou à une norme. Elle suggère aussi que seul l’amour démesuré et fou est un amour sincère et authentique. Alors, comme nous sommes Mardi-Gras, voici une histoire souriante qui est un exemple de cet amour inconditionnel, sans retour, sans contrepartie, sinon celle de la joie du devoir d’état.
C’est l’histoire d’un enfant qui écrit une lettre au Père Noël : « Cher Père Noël, cette année, je te demande quelque chose de spécial. Mes parents sont tous deux au chômage. Je les ai entendus parler ensemble un soir. Maman a dit qu’ils étaient très ennuyés pour mes deux grandes sœurs car ils ne peuvent leur payer des études pour aller dans des grandes écoles. Alors, je ne demande pas de cadeau pour moi. J’aimerais simplement que tu me donnes mille euros pour que mes sœurs puissent continuer à aller à l’école. »
Sa lettre arrive à l’organisme de La Poste qui ouvre le courrier adressé au Père Noël. Elle touche beaucoup les employés. Ils se disent qu’il faut encourager la générosité de cet enfant… Un enfant de cet âge qui a un tel souci des autres, ce n’est pas banal ! Il leur semble qu’il mérite d’être soutenu. Alors, ils organisent une quête auprès de tous les employés du Service de La Poste. Cette quête rapporte 450 euros.
Celui qui rédige la lettre et expédie le mandat rajoute 50 euros pour faire un chiffre rond (500 euros) correspondant à la moitié de la somme demandée. Il l’envoie sans tarder au petit. L’enfant n’est pas étonné que le Père Noël réponde à sa demande. Dans son esprit, le Père Noël ne peut être que riche mais aussi généreux. Et, parce que lui aussi est très sensible, il reprend sa plus belle plume et rédige une lettre pour accuser bonne réception de l’argent qui va lui permettre de donner beaucoup de joie et de réconfort à ses parents : « Cher Père Noël, par cette petite lettre, je viens te remercier. Je te dis merci d’abord de m’avoir cru. Tu aurais pu penser que je t’écrivais un mensonge. Merci de m’avoir fait confiance. Merci de m’avoir envoyé de l’argent. Dommage que ces « margoulins » de La Poste en aient gardé la moitié. »
Ne nous étonnons pas que le bien que nous faisons ne soit pas toujours reconnu. Jésus nous a laissé des consignes précieuses « ce que donne ta main droite, que ta main gauche l’ignore » (Mt6,3) et aussi « lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu alors de ce qu’ils n’ont pas de quoi te rendre ! Car cela te sera rendu lors de la résurrection des justes » (Luc 14, 14) Il nous faut aimer avec détachement, « sans être regardant », Il nous faut investir dans le long terme de la Vie éternelle !
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