Lundi 31 mars 2025 Intercession

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 4, 43-54) : «En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée. – Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure (au début de l’après- midi), que la fièvre l’a quitté. » Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée. »

Le second signe mais pas le dernier. Depuis il y en a eu des milliards ; et ça continue ! Rappelons celui qui nous a permis d’être sûrs que Pauline Jaricot est bien sainte.

En mai 2012, âgée de 3 ans et demi, Mayline s’étouffe en mangeant une saucisse, qui s’était coincée dans sa trachée (voies respiratoires).  Le morceau est si gros que personne ne parvient à le faire ressortir. La petite s’effondre, asphyxiée.“Son cœur s’est arrêté dans mes bras”, témoigne son père Emmanuel. Malgré ses tentatives désespérées de massages cardiaques pour la maintenir en vie en attendant les secours, il ne parvient pas à la réanimer.Lorsque les pompiers arrivent, ils tentent de faire repartir son cœur. Peine perdue, il s’arrête à chaque fois. Ils la transportent malgré tout à l’hôpital, où les médecins ne peuvent que constater qu’elle est entrée dans le coma, en état de mort cérébrale : “On nous a annoncé que son état neurologique était irréversible et son décès imminent.”Les parents sentent leur vie se dissoudre : “c’est la douleur la plus violente que nous ayons ressentie. Comme si on nous vidait de l’intérieur et que plus rien n’avait de sens ni de saveur.”La petite reste en “réa”, on lui fait passer un IRM qui ne fait que confirmer le diagnostic terrible des médecins : la petite va mourir d’un instant à l’autre.

Pendant quinze jours, les rendez-vous médicaux s’enchaînent, mais la situation ne devient que plus catastrophique : il n’y a plus aucun espoir, la petite ne survit que parce qu’elle est sous assistance respiratoire permanente et alimentation artificielle.

Les médecins veulent “débrancher” Mayline, mais la maman d’origine vietnamienne, est croyante, et s’oppose à leur décision.Avec sa paroisse. à Lyon, elle organise une prière de guérison, une neuvaine par l’intercession de Pauline Jaricot, comme ce fonctionnaire royal intercédant pour son fils. Cette chaîne de prière commence quinze jours après l’accident, à un moment où il n’y a plus aucun espoir selon les médecins. La prière dure neuf jours et s’achève le 23 juin 2012. Début juillet 2012, la petite est toujours dans le coma, et les parents décident de la transférer à Nice, pour préparer son enterrement. Ils se mettent en quête d’un cercueil. Mais c’est alors qu’ils constatent que “quelque chose a changé”. Ils ont l’impression que Mayline est en train de revenir à la vie.

Les médecins niçois n’y croient pas. Elle ne va peut-être pas mourir tout de suite, mais elle restera pour le reste de ses jours en état végétatif, estiment-ils.Pourtant, semaine après semaine, Mayline reprend vie. Les médecins ne font aucun commentaire. Ce qui se passe est médicalement et scientifiquement impossible. Les parents eux, ne peuvent que constater la réalité, et se réjouir. Non seulement la petite s’anime chaque jour, mais elle retrouve, peu à peu, chacune de ses facultés, aussi bien sur le plan cardiaque que sur les plans nerveux et mental.Elle se remet à voir, parler, se lever, sort de son lit… En décembre, elle quitte l’hôpital, entièrement remise.Aujourd’hui, Mayline est une magnifique jeune fille de 17 ans, sans le moindre problème de santé ni aucune séquelle.

Une anecdote qui en dit long :Quelques jours après la sortie de l’hôpital, le papa Emmanuel croise avec sa fille un des médecins qui l’avait soignée : Nous nous sommes salués et regardant Mayline je lui ai demandé de m’expliquer car je ne comprenais pas : on m’avait dit qu’elle allait mourir, qu’elle ne serait capable que d’ouvrir les yeux, qu’elle n’aurait aucune perception de son environnement… Pourtant elle est là… ! Le médecin lui a alors répondu : « Imaginez que vous êtes en voiture sur l’autoroute et que le moteur s’arrête, que vous n’avez plus d’essence. Impossible de la faire avancer n’est-ce pas ? Et bien Mayline c’est ça, sauf que la voiture a été redémarrée ».

Emmanuel raconte que, n’étant pas pratiquant, contrairement à sa femme, il ne pensait pas possible un tel miracle. Il a changé d’avis aujourd’hui, et a écrit ce livre intitulé : “Sauvée par un miracle ”La guérison a été l’objet d’une enquête de deux ans par l’Eglise catholique qui l’a reconnue officiellement comme étant miraculeuse.

Les bonus : NOUVELLE ENQUÊTE, SAINT-SUAIRE ET ICONOGRAPHIE DE L’HOMME DE DOULEURS, étude du linceul de Turin – YouTube