Mercredi 29 octobre 2025 L’Esprit-Saint au secours

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (Rm 8, 26-30) : « Frères, l’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables. Et Dieu, qui scrute les cœurs, connaît les intentions de l’Esprit puisque c’est selon Dieu que l’Esprit intercède pour les fidèles. Nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son amour. Ceux que, d’avance, il connaissait, il les a aussi destinés d’avance à être configurés à l’image de son Fils, pour que ce Fils soit le premier-né d’une multitude de frères. Ceux qu’il avait destinés d’avance, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des justes ; et ceux qu’il a rendus justes, il leur a donné sa gloire. »

Si vous demandez à des enfants : le Saint-Esprit est-il un animal ? Une force ? Une Personne ?… Ils vont répondre à coup sûr : « une force ». Or, c’est une Personne. Vous connaissez le principe des portraits chinois. Avec des indications commençant par « si j’étais », il faut deviner un personnage.

Si j’étais une couleur je serais le blanc, avec une lisière bleue.

Si j’étais un pays, je serais l’Inde ou l’Albanie.

Si j’étais un cœur, je serais grand comme la mer

Si j’étais une famille, j’aurais eu 800 frères et 4000 sœurs en 50 ans.

Si j’avais un voisin, il serait lépreux ou sidéen Je suis sainte Mère Térésa.

Si j’étais une couleur, je serais le blanc.

Si j’étais un continent, je serais l’Amérique

Si j’étais une ville, je serais Rome.

Si j’étais une musique, je serais une musique péruvienne

Si j’étais une profession, je serais berger.

Si j’étais une famille, je serais le Père Je suis le Pape Léon XIV

C’est ainsi que Jésus nous a laissé comme un portrait chinois du Saint-Esprit.

  1. Si le Saint-Esprit était un animal, il serait une colombe : cette figure nous dit que le Seigneur Esprit-Saint est le champion du Renouveau comme la colombe après le déluge. Mais elle nous parle aussi de paix, de pureté, de rayonnement, de liberté, comme un oiseau difficile à attraper.
  2. Si le Saint-Esprit était une partie du corps, il serait le doigt de Dieu qui indique la route.
  3. Si le Saint-Esprit intervenait dans un sauvetage, il serait le souffle de Jésus qui réanime.
  4. Si le Saint-Esprit était une force naturelle, il serait le vent qui pénètre partout et qui reste insaisissable.
  5. Si le Saint-Esprit était une source d’énergie, il serait l’eau vive d’un torrent.
  6. Si le Saint-Esprit pouvait se résumer en trois lettres, il serait le FEU. Il réchauffe, il éclaire, il unit, il soude.
  7. Si le Saint-Esprit était une couleur mystérieuse, il serait l’OMBRE. Il nous suit partout. Nous l’oublions mais il ne nous oublie jamais.
  8. Si le Saint-Esprit était une profession, il serait un avocat. Il défend Jésus dont le procès commencé sous Ponce Pilate durera jusqu’à la fin du monde. Il est accusé d’être un imposteur. Dans le tribunal de notre conscience, l’avocat du Ciel montre qu’il est bien Dieu le Fils.

En plus de ces symboles bibliques, d’autres peuvent être proposés :

  • Si le Saint-Esprit était une réaction chimique, il serait le  fondant  . Ce n’est pas dans la Bible, mais c’est l’intuition qu’a eue un jour un ami professeur dans un collège technique. Le fondant c’est un matériau qui permet à deux autres de s’unir. Pour faire du mortier, il faut du sable et du ciment. Mais rien ne se passerait s’il n’y avait pas l’eau. L’eau permet l’osmose et disparaît. Le Saint-Esprit permet l’unité et se fait oublier.
  • Une animatrice en catéchèse spécialisée a eu l’idée de faire ce rapprochement : des mamans ont confectionné une « boîte à bisous » pour leur petit enfant qui avait beaucoup de peine à les quitter en vue de passer quelques jours chez grand-père ou grand-mère. L’enfant trouve beaucoup de réconfort à l’ouvrir de temps en temps, quand la mélancolie est trop forte. Jésus nous a laissé le Saint-Esprit qu’il présente comme le Consolateur. Sans le savoir, cette catéchiste ne retrouvait-elle pas l’intuition des mystiques qui disent que le Saint-Esprit est  le Baiser  du Père et du Fils ?

Le Saint-Esprit a pris place en nous à notre baptême. Sa présence a été confirmée à notre… confirmation. Mais il est comme le cacao le matin au petit déjeuner. Si vous ne remuez pas, le cacao reste au fond. Mais si nous prions, si nous participons à la messe, si nous ouvrons l’évangile, si nous Lui demandons son aide, il envahira peu à peu tout notre être et toute notre vie, comme chez sainte Mère Térésa ou le Saint-Père.

« Dieu, qui scrute les cœurs, connaît les intentions de l’Esprit puisque c’est selon Dieu que l’Esprit intercède pour les fidèles. »

Les bonus : (5041) Athée, il se convertit en un instant (André Frossard). – YouTube

Un petit singe bien élevé :

(5025) Smart and cute monkey baby eats fruit chunks with a fork #monkeysr #babymonkey #cute – YouTube