23 juillet 2024 demeurer en Jésus et le laisser demeure en nous
En la fête de sainte Brigitte de Suède , nous lisons ce passage de l’évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 15, 1-8) : « En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »
Voici des extraits de la notice de wikipédia : Sainte Brigitte de Suède, est née en 1303 en Suède. Mère de huit enfants dont Catherine de Suède, elle devient veuve en 1344. Après s’être retirée au monastère d’Alvastra, elle se fixe en 1349 à Rome où elle se consacre à des pèlerinages, une vie d’intense apostolat et de prière assidue. Renommée pour ses prophéties et ses révélations mystiques, elle est connue pour ses prises de position politiques et religieuses n’hésitant pas à donner ses avis aussi bien sur la gouvernance des États que de la papauté réfugiée à Avignon. Après un pèlerinage en Palestine, elle mourut à Rome le 23 juillet 1373. Canonisée dès 1391, elle fut d’abord fêtée le 8 octobre puis le 23 juillet. Saint Jean-Paul II l’a proclamée co-patronne de l’Europe avec sainte Catherine de Sienne et la philosophe Edith Stein canonisée sous le nom de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix. Lors d’une grande vision en 1345, elle entend une voix lui dire : « Je suis ton Dieu qui veut parler avec toi ; je ne parle pas seulement pour toi mais pour le salut des autres. Tu seras mon canal ». Dès lors, Brigitte délivre des messages concernant l’urgence du retour de la papauté à Rome, préconise une réforme de l’Église dans sa hiérarchie et ses ordres religieux, et réclame la conversion des pécheurs. Pour promouvoir ces réformes, elle s’adresse non pas au peuple mais aux souverains, aux papes et aux grands de ce monde. Vers 1372-1373, elle effectue un grand pèlerinage en Terre sainte, visitant Jérusalem ; à Bethléem, elle a une vision célèbre qu’elle a décrite avec précision : Joseph et la Vierge enceinte entrent dans la grotte suivis d’un âne et d’un bœuf, et peu après, Marie agenouillée vers l’orient salue la naissance de son fils tandis que les anges entonnent un chant d’allégresse.
Alors pourquoi cet évangile de la vigne pour sa fête ?
Peut-être parce qu’elle est une belle illustration de la promesse de Jésus de faire porter du fruit aux disciples qui demeurent en lui et qui le laissent demeurer en eux. Gwenaëlle est institutrice dans la maternelle d’une école hors contrat. Elle explique ce jour-là aux enfants que Jésus est dans notre coeur depuis notre baptême… Un moment après, elle voit Pierre-Louis, quatre ans, pleurer à grosses larmes. Elle lui demande ce qui se passe. Il répond : ” C’est parce que je cours trop vite “… Ne comprenant pas le lien avec ses pleurs, elle ne sait pas trop quoi lui dire. Elle essaie de le consoler. Mais Pierre-Louis continue de sangloter. ” Qu’y a-t-il qui ne va pas ? ” Et il répond de nouveau : ” Je cours trop vite… ” Gwenaëlle n’arrive pas à comprendre pourquoi le fait de courir trop vite suscite tant de chagrin. Mais, étant sûr maintenant que la clef du mystère se cache sous cette expression, elle prend une troisième fois Pierre-Louis pour bien l’écouter… Et le petit garçon finit par expliquer que s’il court trop vite, Jésus qui est dans son coeur risque de perdre l’équilibre et de tomber. Mais une petite Aurélie qui a quelques mois de plus que Pierre-Louis le prend par l’épaule et lui dit : ” Mais Jésus, il s’accroche “… Petit Pierre-Louis, nous aimerions bien avoir une foi aussi grande que la tienne qui nous ferait pleurer de peur de perdre Jésus… Merci pour toutes les petites Aurélie qui nous rappellent que Jésus tient tellement à nous qu’il ne nous quitte jamais même quand nous ne lui laissons qu’une place sous l’escalier de la cave ou dans le coffre de la voiture sous la roue de secours…Comme l’écrit saint Paul à Timothée : ” Voici une parole sûre : Si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons, Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons. Si nous le rejetons, lui aussi nous rejettera, Si nous sommes infidèles, lui restera fidèle, car il ne peut se rejeter lui-même “.
Sainte Brigitte de Suède, obtenez-nous une foi plus affermie, un désir plus grand de laisser à Jésus toute la place, et la grâce d’être en Lui mieux que chez nous ! Sainte Brigitte, priez pour l’Europe.
Les bonus : LA SCIENCE PROUVE L’EXISTENCE DE DIEU ! ???? Émission « Carrément Bien » (youtube.com)