2 avril 2025 Toujours plus de vie.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean : « En ce temps-là, après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. » C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu. Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres plus grandes encore, si bien que vous serez dans l’étonnement. Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, fait vivre qui il veut. Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé. Amen, amen, je vous le dis : qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie. Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient – et c’est maintenant – où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. Comme le Père, en effet, a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir, lui aussi, la vie en lui-même ; et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas étonnés ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; alors, ceux qui ont fait le bien sortiront pour ressusciter et vivre, ceux qui ont fait le mal, pour ressusciter et être jugés. Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. »
On connait l’ « obsolescence programmée », cette technique qui fait que l’industriel programme une panne de façon à ce que vous soyez obligés de changer votre lave-vaisselle ou votre ordinateur au bout de 10 ans. « Désolé, mais changer la pièce vous reviendrait plus cher que d’en acheter un neuf » …
Avec un peu de malice, on peut se poser la question : le premier inventeur de l’obsolescence programmée ne serait-il pas Dieu puisque dès que nous naissons, nous sommes programmés pour mourir ? Pour certains l’obsolescence serait donc programmée pour 71 ans, d’autres pour 15 ans, d’autres pour 96 ans, etc… ?
Assez vite, nous nous rendons compte que cette façon de voir ne tient pas face à la réalité : notre mort dépend de nos gènes, bien sûr, mais également de nos imprudences et de nos attentions, de notre entourage, des possibilités de soins ou non, de notre alimentation (des petits malicieux disent : maintenant en raison de la pollution, des conservateurs, réhausseurs de goût, antibiotiques, et autres émulsifiants chimiques contenus dans la nourriture, quand nous nous mettons à table, nous ne nous disons « bon appétit » mais … « bonne chance » !) Notre mort dépend de tas de facteurs plus ou moins indépendants de notre volonté, mais nos péchés sont un paramètre très très important.
Mais surtout Jésus nous éclaire avec plusieurs images dont celle du grain de blé. En principe, tout ce qu’on met dans la terre finit par y pourrir : les fruits, les légumes, et même le bois, le plastique ou encore la ferraille. Sauf la graine : elle ne s’y désagrège que pour atteindre son plein épanouissement. Oui, à notre naissance, le compte à rebours est commencé, inéluctablement. Mais l’image de la graine nous dit que c’est le compte à rebours d’une fusée. Nous naissons pour être mis sur l’orbite de l’éternité.
Nous les appelons « défunts ». Le mot est joli. Il contient le préfixe « dé » comme démission, déracinement, désarmer, démobiliser, .. Le mot vient de de-functus, démis de sa fonction. De sa fonction seulement, pas de son être profond. L’âme reste. Et, nous apprend Jésus, il se passe pour nous ce qu’il se passe pour un grain de blé : désagrégé par la terre, il part pour atteindre son plein épanouissement. La mort a été traversée par la croix de Jésus et notre avenir est de l’autre côté. Saint Paul développe une autre image donnée par Jésus, le sommeil. Les premiers chrétiens ont été tellement frappés par cette révélation de Jésus qu’ils ont appelé le lieu où ils déposent le corps de leurs défunts le « cimetière », en grec, le « dortoir ». On précise souvent sur les tombes : : « Ici reposent ». Le sommeil se termine toujours par le .. réveil. Au cimetière, au « dortoir », le chrétien attend le réveil de la résurrection. Nous aurons toujours bien des raisons pour ne pas croire en la résurrection de la chair. Nous sommes dans la situation du bébé avant la naissance ; il ne peut pas imaginer une vie en dehors de l’enveloppe du liquide amniotique, et sans le cordon ombilical. Nous sommes comme la petite larve dans l’étang à qui il est impossible de s’imaginer petite libellule ; ou bien comme la chenille qui est incapable de penser qu’elle pourrait bien devenir papillon. Et pourtant quelle espérance : nous ne voyons pas nos âmes immortelles. Mais nous pourrons reconnaître nos corps aux signes de l’amour, comme Jésus reconnu par ses apôtres aux stigmates de sa Passion. Nous ne sommes pas des vivants qui allons vers la mort mais grâce à Jésus qui a fracassé la mort, et qui nous délivre du péché, nous sommes des mortels qui pouvons aller vers la Vie !
Les bonus : Qui est premier ? L’œuf ou la poule ? @frerebaudouin #paroissesollies #dieutoutpuissant
TÉMOIGNAGE CHOC – MUSULMAN, IL VOIT JÉSUS QUI LUI PARLE ET SE CONVERTIT 😮