Mercredi 19 mars 2025 saint Joseph taquin
Je vous conseille d’aller voir sur internet un fou-rire, celui de Mgr Desmond Tutu archevêque anglican d’Afrique du Sud, compagnon de Nelson Mandela. Desmond Tutu nativity story – YouTube Mais il suffit de taper son nom et « saint Joseph ». Dans une conférence il raconte ce qui s’est passé quand Joseph a frappé à la porte d’une auberge pour demander de l’aide : « S’il vous, plait, est-ce que vous pourriez nous accueillir parce que ma femme est enceinte. » Et l’aubergiste lui dit « Si votre femme est enceinte moi j’n’y suis pour rien ». Et saint Joseph répond du tac au tac : « Et moi non plus je n’y suis pour rien ».. Et Mgr Desmond Tutu part d’un grand éclat de rire.
Le fiat de Joseph: “On s’est plu à souligner – et on avait raison – combien le plan de salut de Dieu était suspendu au oui de Marie. Dieu ne fait jamais rien pour l’homme sans l’homme. Le fiat de Marie a toujours inspiré à l’humanité une reconnaissance infinie envers celle qui a accepté d’être la mère du Sauveur. Mais on a tendance à oublier que Joseph lui aussi a été partie prenante de la grande aventure de la Rédemption. Sans être comme le oui de Marie une condition sine qua non, le oui de Joseph au plan de Dieu était capital: Joseph était chargé d’insérer Jésus dans l’authentique filiation de David. Autrement dit, Joseph n’a pas joué qu’un rôle de paravent, un cache-mystère de la virginité de Marie. Il n’a pas été le “père de la soupe”, chargé de nourrir une femme et un enfant. Sur la grande scène de salut de l’humanité, il n’a pas eu qu’un petit rôle, disparaissant assez vite de l’histoire, une fois son texte débité. Et s’il est déclaré juste, c’est aussi parce qu’il a accepté la mission importante que Dieu lui a donnée: Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse. Une mission d’époux, une mission de père !”
Jésus est Dieu-Le Fils qui a parcouru des milliards d’années-lumière et qui est maintenant à notre porte. La question est là : Joseph n’est pour rien dans la naissance de Jésus, le Petit Prince, Dieu-Le Fils. Nous sommes comme saint Joseph. Dieu a fait irruption dans ma vie au jour de mon baptême. Et maintenant, qu’est-ce que j’en fais ?
Saint Joseph aurait pu accaparer cet enfant, se l’approprier. Nous pouvons dire : « J’ai bien de la chance de connaître Jésus. Les autres qu’ils se débrouillent. »
Saint Joseph aurait pu le négliger, l’insécuriser, le laisser pousser comme une plante sauvage. Nous pouvons le laisser dans les oubliettes.
Saint Joseph aurait pu se dire que c’était des enfantillages, du rêve. Nous pouvons facilement réduire Jésus à une idée, dire qu’il y a d’autres choses beaucoup plus sérieuses.
Faisons comme saint Joseph. Avec simplicité et réalisme, accueillons Jésus et sa sainte Mère. Prenons-les réellement chez nous.
Voici une belle histoire qui montre à quel point le Seigneur est notre Providence et comment il aime agir : il nous comble les uns par les autres. Sa grâce est toujours très « personnelle », c’est-à-dire non pas « individuelle » mais « de personne à personne »… C’est pour cela que nous pouvons demander l’aide de Dieu en nous adressant aux saints du ciel.
L’histoire s’est passée quelque part au Moyen Orient. Une communauté de religieuses vivaient de leur jardin. Elles allaient vendre les haricots, les tomates, les oignons, les pommes de terre, les salades, les poivrons au marché de la ville. Comme elles étaient trop pauvres pour avoir un véhicule, elles portaient les cageots à pied, et le monastère était assez éloigné du bourg. Un jour, elles se disent que ce serait tout de même mieux d’avoir un petit âne pour le transport. Pour l’obtenir, elles décident de prier une neuvaine à saint Joseph. La sœur artiste dessine même un petit âne et va placer le dessin au pied de la statue de saint Joseph dans la chapelle. Le neuvième jour dans la matinée, la cloche de la porte d’entrée du couvent sonne. C’est un voisin. Il tient au bout d’une corde un âne qu’il offre à la communauté. « Cependant, prévient le généreux voisin, cet âne a un défaut : il lui manque la queue. Il est né comme ça, ce n’est pas bien esthétique. Mais cela ne l’empêche pas d’être docile et costaud. » Bien sûr, les sœurs adoptent ce compagnon qui leur rendra tellement service. Un matin, la soeur artiste réalise soudain qu’elle n’a pas retiré le dessin qu’elle avait déposé au pied de la statue de saint Joseph au début de la neuvaine. Quelle n’est pas sa surprise quand elle déplie le papier : dans sa précipitation elle avait oublié de dessiner une queue à l’âne…
J’avais raconté cette histoire su KTO. Des religieuses m’ont écrit : vous vous avez bien fait rire avec l’âne de saint Joseph. Il nous est arrivé presque la même chose. Nous n’avions pas besoin d’un âne mais d’un frigidaire. Nous l’avons demandé par une neuvaine à saint Joseph et nous l’avons eu. Cependant, trois jours après, nous nous sommes aperçu qu’il fuyait. Qu’à cela ne tienne, une petite serpillère éponge la fuite. Mais quand nous avons retiré l’enveloppe sous la statue de saint Joseph nous nous sommes aperçu que nous avions choisi une carte qui reproduit un tableau de la … fuite en Egypte… !
Ce jour-là, les sœurs ont su que le Seigneur ne manquait ni d’attention, ni d’humour… Saint Joseph était-il facétieux, taquin, farceur ? On sait que chacun demeure dans l’éternité avec le meilleur de son caractère. Dans ce cas-là, on devait beaucoup rire à Nazareth !
Les bonus : Ce n’est pas ma faute non plus ! Desmond Tutu nativity story – YouTube
Les talents, les charismes et la charité – 4ème enseignement @frerebaudouin – Paroisse Solliès-Pont