19 avril 2025 Samedi-Saint
Comme Jésus l’avait prédit, il est trahi par l’un de ses disciples, Judas Iscariote, et il est arrêté. Lors d’un faux procès auquel préside le gouverneur romain, Ponce Pilate, il est accusé de trahison et condamné à mourir sur une croix en bois. Avant d’être cloué sur la croix, Jésus est brutalement battu au moyen d’un fouet romain, un fouet à neuf lanières dont les extrémités étaient nouées avec des morceaux d’os et de métal qui accrochaient la chair pour la déchirer. Il reçoit des coups de poing répétés, des coups de pied et on lui crache dessus.
Ensuite, il doit porter sa croix. Arrivés au Golgotha, à coup de maillets, les bourreaux romains enfoncent les gros clous de fer forgé dans les poignets et les pieds de Jésus. Finalement, ils plantent la croix dans un trou au sol entre deux autres croix sur lesquelles sont cloués des bandits.
Jésus pend sur cette croix pendant environ six heures. Puis, à trois heures de l’après-midi—c’est-à-dire à l’instant même où l’agneau de Pâque est sacrifié en offrande expiatoire des péchés (le symbolisme est évident) Jésus s’écria (en araméen) : ” Tout est accompli “, puis il meurt. Soudain, le ciel devient sombre et un tremblement de terre secoue la terre.
Pilate veut vérifier que Jésus est mort avant d’autoriser la mise en tombe de son corps crucifié. Donc un garde romain plonge une lance dans le côté de Jésus. Le mélange de sang et d’eau qui s’échappe est une indication nette que Jésus est mort. Le corps de Jésus est alors descendu de la croix et placé dans la tombe de Joseph d’Arimathie. Les gardes romains scellent alors la tombe et y postent une garde de 24 heures.
Pendant ce temps, les disciples de Jésus sont en état de choc. On devine à quel point ils sont frappés et confus après la mort de Jésus sur la croix. ” Ils ne croient plus fermement que Jésus a été envoyé par Dieu. Ils ont appris, par ailleurs, que Dieu ne permettrait pas que son Messie souffre la mort. Alors ils se dispersent. Le Mouvement Jésus en arrive pratiquement à une fin brutale. ”
Tout espoir s’est évanoui. Rome et les chefs juifs ont gagné—ou, du moins, c’est ce qu’il semble.
Le Père Henri Haas, un prêtre belge facétieux a traduit ainsi le Samedi-Saint dans un de ses poèmes disons burlesques :
Le poème s’appelle « Boîte » :
Boîte : Fabrication humaine qui consiste à enfermer, pour un temps ou définitivement, hommes et bêtes.
Les sardines s’en plaignent, les canards aussi.
Les petits pois s’y sentent à l’étroit et les moyens, écrasés.
Les bêtises s’y ennuient à Cambrai et les calissons à Aix.
Le thon se console au naturel, les pilules attendent les haleines aspirantes et fétides qui les sortiront de là, et les danses africaines languissent dans les boîtes à rythmes des stars adolescentes.
Parfois elles sont de nuit, les boîtes, et l’on y voit des gesticulations de pantins, on y entend des bruits métallurgiques, on y sent les odeurs lourdes des aisselles exsudantes sous la lumière complice des spots ecstasyés…
Les hommes s’amusent.
Jésus ne supportait pas la mise en boîte et sortit du tombeau.
Les bonus : Ce qu’a découvert Jeanne … Un merveilleux rayon d’espérance !
Pâques 2025
Frères et sœurs, ce que croit un catholique peut se résumer ainsi : Dieu crée l’homme. Il le crée naturellement bon. Mais l’homme pense que la liberté, c’est de choisir entre le bien et le mal. Or, dès qu’on choisit le mal, on en devient esclave. L’exemple typique, c’est la cigarette. Vous choisissez de prendre une cigarette, il est assez probable que quinze jours après, vous en soyez accro. Bref, l’homme s’est mis dans la panade. Que fait Dieu ? Il vient en personne. En Jésus, Dieu le Fils. Il vit une vie d’homme normale, mais sans jamais pêcher. Il accepte le rejet violent pour renverser le mal. Jésus est comme un cœur que l’on grefferait à une personne. On sait que tout son organisme va se mobiliser contre ce corps étranger qui peut pourtant lui sauver la vie. Jésus est venu se donner et nous le refusons. Mais il sort du tombeau, Il ressuscite. Ce qui signifie que tout ce qu’il a dit et fait est vrai. Et qu’il est désormais parmi nous à proposer la force de sa Vie de ressuscité.
Comment ça marche ?
Nous constatons qu’il y a une loi universelle qu’on retrouve à chaque étage de la nature. Les processus cosmiques sont rythmés par la sortie et le retour, le flux et le reflux ; l’inspiration et l’expiration ; pour le cœur, diastole et systole, etc… etc… Prenons l’exemple du souffle. Si nous inspirons de l’oxygène, (qui est la source indispensable de notre énergie), nous expirons le gaz carbonique (qui est toxique pour notre métabolisme). Tout à l’inverse, la plante capte le gaz carbonique et rejette l’oxygène. Dans la société de consommation c’est je prends, je consomme et je jette, dans la vraie vie, c’est une boucle où, ce qui est jeté, peut être donné pour qu’un autre le reçoive. Aujourd’hui, l’écologie montre que tout est lié, les cycles de l’eau, du carbone, de l’oxygène, etc.. englobent la totalité des règnes minéral, végétal et animal qu’autrefois on cloisonnait. Notre pensée occidentale, jusqu’ici linéaire doit intégrer cette pensée circulaire pour laquelle tout ce qui sort, comme la pluie des nuages, revient tôt ou tard par évaporation. Or nous avons cela dans la Bible (Isaïe 55) : « La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. » Et cette loi est si profonde qu’elle trouve son fondement ultime dans le Dieu Trinité. Jésus qui est sorti de Dieu, s’en va vers Dieu, et dans sa vie intime, le Père engendre le Fils en son sein, et le Fils, qui est tout tourné vers Dieu son père, y retourne dans l’Esprit.
Alors comment les créatures retournent-elles à Dieu dont elles ont jailli ? Par la gratitude ; c’est-à-dire par la louange, par l’action de grâce, par le merci. Soit consciemment et intentionnellement, par la louange humaine ; soit inconsciemment par la louange des créatures omniprésentes dans la Bible. Le psautier s’achève ainsi : « Que tout être vivant chante : louange au Seigneur ». Le Père dominicain Jacques Fontaine aimait répéter : « l’action de grâce, c’est la clé de l’harmonie universelle. » Nous sommes les bénéficiaires passifs du don de Dieu et nous avons à revenir activement à Lui. Toute grâce qui vient de Dieu est ainsi appelée à retourner vers Dieu en action de grâce. Jésus, on peut dire qu’Il est l’Eucharistie par excellence. Il est l’eucharistie tout court parce qu’Il a tout reçu du Père et Il fait tout remonter vers Lui dans la joie.
Et la Vierge Marie, qui est la première disciple de son Fils, reçoit son Fils par la grâce de son OUI, et le redonne par l’action de grâce de son Magnificat.
On comprend donc que sans la gratitude, sans le merci, l’univers est amputé. Il manque le deuxième temps qui constitue le rythme intégral de la création. La louange, c’est l’attitude fondamentale de l’homme devant Dieu. Comme un pont qui n’aurait qu’une arche, ou un cœur qui ne serait que diastole.
Même si la passion et la résurrection nous obtiennent le salut, il faut que chacun de nous entre dans ce mouvement.
C’est sainte Catherine Labouré qui a eu les apparitions de la Vierge Marie dans la chapelle de la rue du Bac à Paris (Un enfant disait : la rue de Pâques. Elle dit que la Vierge Marie apparaissait avec les mains tendues vers le bas de chaque côté et, de ses mains sortaient des rayons lumineux. Or, elle distingue que dans les rayons lumineux, il y a aussi des rayons éteints et elle dit : « Pourquoi ces rayons éteints ? » Et la Vierge Marie dit : « c’est toutes les grâces que l’on m’a demandées, mais qui n’ont pas été reçues parce qu’il n’y a pas eu de merci. » En effet, dire merci, c’est faire nôtre ce que l’on nous donne. Imaginons une marraine a préparé un beau cadeau pour son filleul et le filleul ne sait pas dire merci. A qui est le cadeau quand elle lui a donné ? Il est à lui, bien sûr, mais il n’en a pas accusé réception. Il ne l’a pas fait sien. Il ne s’en est pas imprégné. Outre le fait que la marraine sera un peu triste, le petit n’a pas réceptionné, alors que s’il dit merci, il donne de la joie et il fait sien ce cadeau.
On raconte aussi que, quelqu’un arrivant au Ciel, visite le vestibule et il voit plein de casiers. Alors il regarde, il cherche le sien, il le trouve et il a la surprise de voir dans son casier plein de cadeaux qui sont là, en attente. Et il dit à l’ange qui lui fait visiter, mais qu’est-ce que c’est que ces cadeaux ? C’est tout ce que tu as demandé à Dieu, mais qui n’est pas parti parce que tu n’as pas remercié, tu n’as pas su dire MERCI.
Nous avons un moyen de dire merci. C’est la messe chaque semaine. Dieu nous donne 168 heures ! Ne serait-il pas normal de lui en donner une ? Ça fait 0,7% de notre temps. Et ces 0,7% de notre temps sont faits pour que Dieu puisse nous donner ce qu’Il a prévu. Parce que Dieu attend de nous la conversion de nos péchés. Mais Il veut aussi la conversion de nos vertus. C’est-à-dire qu’Il aurait de quoi nous dire de temps en temps : « Est-ce que je t’ai demandé ça ? » Vous savez, c’est le fameux : « j’assume, je contrôle, je gère, je maîtrise, j’assure. Je… je… je… je… je… » alors que le Seigneur veut peut-être tout autre chose. En lui donnant un peu de ce qui nous est le plus précieux (du temps !) nous lui permettrons de nous dire ce qu’il attend de nous et de nous donner les moyens de l’accomplir. Pour notre joie et la joie du monde. Amen ! Il est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité !
IL MEURT, SORT DE SON CORPS… ET ENTEND JÉSUS LUI DIRE…
21 avril 2025 Femmes premiers témoins
Il est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu : « En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »
Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé. Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.” Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. » Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui. »
Pourquoi Jésus est-il apparu d’abord à des femmes ?
Qui se penche sur les récits de résurrection est frappé par la place tellement importante prise par les femmes. En tout cas, les premières personnes à avoir vu Jésus ressuscité sont des femmes : Marie Madeleine, et ses compagnes qui s’étaient levées dès l’aube – mais avaient-elles même dormi ? – pour aller laver, parfumer, donner une sépulture digne au corps de Jésus. Pourquoi Jésus est-il apparu d’abord à des femmes ? Les mauvaises langues disent que c’est pour que la nouvelle se répande plus vite… En effet, les dames savent qu’un secret, c’est très difficile à tenir ; donc, pour le tenir elles se mettent à plusieurs. Je plaisante. Je crois même que c’est le contraire : la planète Vénus sait en général, mieux garder les secrets que la planète Mars. Quand on dit de quelqu’un « c’est un tombeau » on veut dire que cette personne est d’une absolue discrétion. Marie-Madeleine et ses compagnes pouvaient être des « tombeaux » puisque la vérité leur a précisément été révélée devant le tombeau ouvert. Donc, cette explication n’est pas la bonne.
Pourquoi Jésus est-il apparu d’abord à des femmes ?
Plus sérieusement, j’ai trouvé deux autres explications.
D’abord, celle d’Eric-Emmanuel SCHMITT. Ce romancier s’est rendu célèbre par ses écrits : « Evangile selon Pilate » et « Oscar et la Dame en rose ». Il a découvert la foi chrétienne à la faveur d’une nuit dans le désert saharien puis quatre ans plus tard, lors d’une nuit mystique au cours de laquelle, il lit d’un trait les quatre Evangiles. Il a cette réflexion : « Tout ce que les hommes ont construit prend sa source, le plus souvent, dans la peur de l’autre. La force du christianisme c’est de dénoncer cette peur et d’oser affirmer que les rapports humains pourraient se fondre dans l’amour. Il y a une dimension féminine dans le message du christianisme qui, face à la haine, à la rivalité, à la jalousie, à l’agressivité des hommes, propose des valeurs comme la tendresse, le soin de l’autre, le respect du corps ; l’engendrement… » « La croix, dit-il dans une interview à Panorama, est un scandale qui nous sauve car il vient jeter à la face de l’humanité cette effroyable vérité : Regardez ce que vous êtes capables de faire à un homme qui, toute sa vie, n’a fait que témoigner de l’amour ! » Ecce Homo ! (Interview dans Panorama n 408 mars 2005, page 18). Le fait que les femmes aient été les premières à entendre l’annonce de la résurrection de Jésus met en relief cette dimension féminine du christianisme.
Il y a une autre hypothèse : nous autres, hommes, ne faisons dans notre corps que l’expérience du temps qui s’écoule et qui va vers la vieillesse, vers la mort. Les femmes, lorsqu’elles attendent un enfant, expérimentent un temps qui coule dans l’autre sens, un temps qui va vers la vie, vers la naissance. C’est ce qui les qualifiait pour attester du retournement inauguré par Dieu à l’aube du matin de Pâques et pour être porteuses de la joyeuse annonce : « Il est vivant » !
Il est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité
Les bonus : Au ciné dyke une projection du spectacle de Bernadette de Lourdes est prévue le 24 et 27 avril.
Vous seriez peut-être heureux de le voir .
Voiic la bande-annonce :
https://youtube.com/shorts/Ym5JuJKl9Zc?si=FBjMz4MhfF4Dhu-7 Saint-Suaire preuve de la résurrection
22 avril 2025 réalisme et symbolisme Mardi de Pâques.
Il est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité !
De l’évangile selon saint Jean.
« Marie-Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme pourquoi pleures-tu » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’a emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni », c’est-à-dire « Maître ». (Jn 20,11-16)
Un prêtre demande à un groupe d’enfants : comment voyez-vous Jésus lorsqu’il apparaît à Marie-Madeleine ?
Philippine, 10 ans : Il est tout ému que Marie-Madeleine se fasse tant de souci pour lui.
Markus, 8 ans : Moi, je vois Jésus qui rit. Pas pour lui dire » Ah, ah, ah, Marie, tu es bigleuse ! » Non, il ne rigole pas comme ça. Il rigole parce qu’il lui fait une immense surprise.
Stéphane, 11 ans : Moi, je vois Jésus un peu transparent.
Le prêtre : Comme un fantôme ?
Stéphane : Non, pas comme un fantôme. Son manteau est noir et brun. Son visage est rayonnant. Il est une vraie personne déguisée en jardinier.
Nestor, 9 ans : Je vois Jésus qui est un peu maigre.
Le prêtre : Pourquoi ?
Nestor : Ben…, il vient de faire sa passion.
Et nous, comment nous représentons-nous cette scène ?
Comme toujours dans l’évangile selon saint Jean, ce petit récit est très humain, très familier, à la fois très concret et très symbolique. Pourquoi saint Jean nous a-t-il conservé le mot « Rabbouni » et d’ailleurs aussi le prénom araméen de Marie-Madeleine, quelque chose comme « Mariam » ? C’est que nous est livré ici un dialogue amoureux. Attention, je ne suis pas en train d’étayer la thèse complètement farfelue que l’on retrouve par exemple dans le Da Vinci Code, qui nous explique que Marie-Madeleine était en fait l’épouse de Jésus. Les apôtres se seraient débrouillés pour faire oublier ce fait et prendre un pouvoir qui était réservé à la femme du Messie. Complètement anachronique et abracadabrantesque comme disait un certain président de la république française.
Comme toujours chez saint Jean le réalisme est porteur de grand symbolisme.
Notons d’abord que dans le dialogue des amours il n’y a pas forcément des informations philosophiques extraordinaires ou des révélations inconnues. Dans un « je t’aime », il n’y a pas de révélations philosophiques, mais il y a beaucoup beaucoup plus ; dans ces trois petits mots, cette petite phrase « sujet verbe complément d’objet direct », il y a le don de soi à la personne aimée. C’est le ton, le diminutif du prénom qui leur donne la force. Voilà ce qu’est le salut : à chacun est promise cette intimité avec Jésus. « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole… nous ferons chez lui notre demeure. » « Je me tiens à la porte et je frappe »… « Ouvre-moi mon ami »… Nous est promis à chacun un dîner aux chandelles avec Dieu !
Mais en plus, il est question d’un jardinier. Nous sommes dans un jardin. Et cela nous reporte inévitablement au jardin de la Genèse.
Marie-Madeleine que le Seigneur a délivrée de sept démons tient le rôle d’Eve qui fut la première tentée.
Pourquoi Jésus lui demande-t-il de ne pas le toucher ? Parce que désormais, il faut le manger. Il l’a expliqué longuement au chapitre 6 : « Qui mange ma chair a la vie éternelle. »
La Nouvelle Eve prend le fruit du salut et peut le porter à Adam, les Apôtres. Désormais la malédiction est levée. Dieu est avec nous dans le jardin. Avec Lui, le péché originel peut être vaincu, dépassé, ligoté. Pour cela, l’arbre de Vie est à notre disposition.
Il est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité !
Les bonus : MORT du PAPE FRANÇOIS : l’Église survivra-t-elle à ses réformes ?
Frère Paul-Adrien : La mort et la résurrection de Jésus (catéchèse pour adulte) – YouTube
23 avril 2025 lents à croire
Il est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité !
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc : Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. »
Au temps des grandes batailles navales, quand des grands voiliers battant pavillon anglais, français, ou espagnols sillonnaient les mers pour se partager les richesses du Nouveau-Monde, un grand amiral gagnait toutes les batailles. Quelles que soient les difficultés, la situation météorologique, il n’en perdait pas une. Ces ennemis auraient bien voulu savoir son secret. Mais même les marins de son propre navire n’avaient jamais réussi à le percer. Seuls ses subordonnés les plus proches avaient observé un fait assez étrange : avant chaque bataille, avant chaque décision cruciale, avant tout moment décisif pour la victoire, le vieil amiral sortait de sa poche un carnet et le consultait très attentivement. Puis d’un ton assuré, sans aucune hésitation, il donnait ses instructions.
Malgré la curiosité qui les rongeait, aucun de ses hommes n’avait pu lui dérober le mystérieux carnet. Un jour pourtant (parce que personne n’y échappe), en plein cœur d’une bataille sur le point d’être gagnée, le vieil amiral reçut un boulet de canon qui devait lui être fatal.
Aussitôt, bien sûr, on se précipite sur le calepin, avant même de s’occuper de l’amiral : mais en l’ouvrant on ne découvre que des pages blanches… jusqu’au moment pourtant où l’on tombe sur ces simples mots : « bâbord = gauche ; tribord = droite. »
« Vous n’avez donc pas compris ? ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu’ont annoncé les prophètes » (Luc 24,25)
Un jour un père jésuite demandait son chemin à une vieille dame. Celle-ci de lui répondre : « Vous ne pourriez pas comprendre. » Il insiste… « Vous ne pourriez pas comprendre »… Il insiste encore. « Non, vous ne pourriez pas comprendre… C’est tout droit. »
« Vous n’avez donc pas compris ? ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu’ont annoncé les prophètes » (Luc 24,25)
Un chrétien avait perdu le sommeil parce qu’il avait le sentiment que quelqu’un était caché sous son lit. Le médecin tente de le raisonner. Il lui prescrit des anxiolytiques. Aucun résultat. Il lui est alors conseillé une vingtaine de séances qu’il va commencer chez un psychanalyste. Un jour, ce dernier ne le voit plus revenir. Le travail n’est pourtant pas terminé. Que s’est-il passé ? Le psychanalyste retrouve par hasard son patient dans la rue… Curieux de savoir où son patient en est, il s’enhardit à lui demander des nouvelles. « Eh bien, lui répond le malade, je suis allé voir un prêtre. Il m’a écouté et puis il m’a conseillé de scier les pieds de mon lit pour que le matelas soit à même le sol. Je l’ai fait et j’ai retrouvé mon sommeil de bébé »…
« Vous n’avez donc pas compris ? ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu’ont annoncé les prophètes » (Luc 24,25)
Quand la NASA a envoyé les premiers astronautes dans l’espace, ils se sont vite aperçus que les stylos ne fonctionnaient pas en absence de gravité. Pour résoudre ce problème, la NASA a commandé une étude à Andersen Consulting. Après dix années de travail et douze millions de dollars, les américains tenaient dans leurs mains un stylo capable d’écrire dans n’importe quelle position, en absence de gravité et avec une température comprise entre zéro et trois cents degrés… Les Russes, eux, ont toujours utilisé des crayons !
« Vous n’avez donc pas compris ? ! Comme votre cœur est lent à croire… » Toute la Bible ne nous dit-elle pas simplement « Jésus » et « Marie » ?
Il est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité !
Les bonus : Si toi aussi tu te sens attiré par la vie de Jésus, commence la préparation au baptême #jesus #dieu
Je crois en la résurrection de la chair : https://youtu.be/TwampItiXD0