8 octobre 2025 Père
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 11, 1-4) : «Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : “Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.»
Jésus a pu faire prier ses disciples de nombreuses fois en diverses circonstances, avec des variantes. Nous ne nous étonnons donc pas des différences entre la version selon saint Matthieu et la version selon saint Luc. Mais les détails nous enseignent. Ainsi, aujourd’hui, Jésus ne dit pas Notre Père mais simplement Père. Cela souligne que chacun est introduit dans une relation très intime, très « personnalisée » avec Dieu. Est-ce que Dieu était obligé de créer le monde ? Avait-il besoin de nous ? Était-il obligé de créer une telle diversité dans la nature ? Quand nous regardons les magnifiques paysages, les animaux et les oiseaux, le ciel étoilé… quelle beauté ! Quand nous regardons l’homme avec ses capacités artistiques, avec son intelligence au service du progrès dans tous les domaines de la vie… tout cela est un don de Dieu… Quand nous regardons les situations de familles comblées par la joie d’une naissance, les vies sociales ouvertes à la rencontre de l’autre, les cœurs pleins de désirs spirituels – tout cela c’est le don de Dieu pour nous. La seule explication d’une telle générosité c’est son amour totalement gratuit pour nous. C’est bon de savoir que Dieu a décidé que j’existe, par amour pour moi, un amour personnel, un amour gratuit… Revenons à la paternité de Dieu, on n’est pas toujours très à l’aise avec la paternité aujourd’hui… C’est vrai, l’Eglise en est consciente ; mais Dieu est un Père parfait, aimant, juste et plein de miséricorde. Voici ce que le pape François disait aux jeunes à ce sujet : « L’expérience de la paternité que tu as eue n’est peut-être pas la meilleure, ton père de la terre a peut-être été loin et absent ou, au contraire, dominateur et captatif. Ou, simplement, il n’a pas été le père dont tu avais besoin. Je ne sais pas. Mais ce que je peux te dire avec certitude, c’est que tu peux te jeter avec confiance dans les bras de ton Père divin, de ce Dieu qui t’a donné la vie et qui te la donne à tout moment. Il te soutiendra fermement et tu sentiras en même temps qu’il respecte jusqu’au bout ta liberté. » Et quand l’homme fait quelque chose de mauvais ? ? ? L’amour de Dieu n’est pas conditionné par notre comportement. Dieu m’aime tel que je suis aujourd’hui, avec mon passé. Il connait mes fautes, mes péchés, mes échecs, mes problèmes, mes défauts. Dieu n’accepte pas mon péché mais Il m’aime malgré mon péché. Il ne me condamne pas au sens où une porte est condamnée. Dieu a envoyé son Fils Unique pour me libérer de mes péchés. Nous lisons en Jn 3,16 « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. DIEU M’AIME TEL QUE JE SUIS MAIS IL M’AIME TROP POUR ME LAISSER TEL QUE JE SUIS !!! L’amour de Dieu me transforme et fait de moi un être nouveau, une créature nouvelle comme nous le dit 2 Co 5,17. De temps en temps, à cause de nos expériences personnelles ou bien à cause des idées reçues, nous pouvons penser qu’il faut mériter l’amour de Dieu… Dieu t’aime non pas parce que tu es bon mais parce que LUI EST BON !!! Le pape François nous le rappelait : « C’est un amour « qui n’écrase pas, c’est un amour qui ne marginalise pas, qui ne réduit pas au silence, un amour qui n’humilie pas, ni n’asservit. C’est l’amour du Seigneur, un amour de tous les jours, discret et respectueux, amour de liberté et pour la liberté, amour qui guérit et qui relève. C’est l’amour du Seigneur qui apprend plus à redresser qu’à faire chuter, à réconcilier qu’à interdire, à donner de nouvelles chances qu’à condamner, à regarder l’avenir plus que le passé ». Quelle est l’originalité du christianisme ? Dieu nous a aimés le premier au point de devenir l’un de nous en se faisant homme en Jésus, c’est la grande nouveauté et la grande originalité du christianisme. Dans les autres religions, ce qui compte surtout c’est de savoir quoi faire pour connaitre Dieu, pour aller jusqu’à Lui… La religion chrétienne – c’est le contraire, Dieu vient jusqu’à nous en se faisant l’un de nous ! La Bible nous dit avant tout ce que Dieu a fait pour nous. Et il nous est proposé de répondre librement à son amour, à tout ce que Dieu a fait pour nous en nous engageant concrètement. Pour cela Jésus a donné les béatitudes (Cf.Mt 5,3-12a) « heureux les doux car ils recevront la terre en héritage », « heureux les artisans de paix car ils seront appelés fils de Dieu » comme des balises pour notre chemin. Comment pouvons-nous faire l’expérience de l’amour paternel de Dieu ? « L’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit » nous dit Le Seigneur en (Rm 5,5) Puissions-nous avoir le cœur assez ouvert pour savourer la joie inouïe de prononcer ce nom « Père ». Dans un monde sans repère, les catholiques ont le Saint-Père lui-même image du Père Trois fois Saint, Saint à la Puissance Trois milliards.
Les bonus : (4684) adam et eve ont-ils existé ? – YouTube
9 octobre 2025 Prière de demander
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc : « En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.” Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.” Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut. Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ;
à qui frappe, on ouvrira. Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ? ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »
Beaucoup de nos contemporains n’envisagent la prière que sous l’angle de la demande. Prier c’est demander. Ce ne serait que solliciter Dieu. Nous savons que la prière consiste aussi à remercier, louer, adorer, demander pardon, à dire son amour et à accueillir Celui du Seigneur. A l’inverse, beaucoup de chrétiens hésitent à demander ; vu que le Seigneur nous aime et qu’il connait ce dont nous avons besoin, pourquoi lui demander ? Cependant Jésus insiste pour que nous demandions. La prière de demande nous rend plus responsables. Car il faut savoir quoi demander. Il faut bien réfléchir avant de demander… Le Père Gérard avait sur sa paroisse une maison de retraite et dans cette maison de retraite qu’il visitait chaque semaine dans laquelle il célébrait l’Eucharistie, il y avait une dame qui avait 95 ans mais toujours assez bon pied bon œil, en tout cas toute sa tête et qui lui disait souvent : – « Le Bon Dieu m’a oubliée. Je lui demande de venir me chercher, il ne m’écoute pas. » Un jour le Père Gérard reçoit son ami le Père Jean-Baptiste, un prêtre africain. Il le conduit à la maison de retraite et l’emmène dans la petite cellule de cette dame de 95 ans à qui il dit malicieusement : « Madame Jeannine, je vous amène un prêtre africain. Vous savez : les Africains ont des tas de trucs, d’envoûtement, de formules magiques et ce prêtre va vous permettre de partir plus vite chez le Bon Dieu. » Elle s’exclame alors : – « Ah, non, non, non, rien presse, il n’y a pas urgence ! » Le Père Gérard était assez content de son coup.
La prière de demande sera toujours écoutée par le Seigneur mais il faut s’attendre à des surprises. Une jeune maman de cinq enfants particulièrement occupée me raconte : « J’ai eu besoin de me promener un tout petit moment sur un chemin derrière notre joli petit village hier soir après une journée “sportive” à m’occuper des enfants… Comme parfois quand je me promène seule (trop rarement) j’en profite pour parler de manière informelle au Bon Dieu. Je le remercie d’avoir voulu que j’habite le plus bel endroit du monde et de m’avoir mise là avec les gens les plus chouettes du monde aussi ; et puis je lui pose des questions : “vous me voyez ? On fait comme il faut ? Ce n’est pas toujours simple mais vous êtes content ? On continue à faire comme on fait ? Etc.. » En général, je n’ai pas de réponse et je me dis qu’ils sont heureux ceux qui croient sans voir. Je lui ai demandé son aide cependant. Je lui ai demandé la grâce d’être sûre qu’il m’aide. La grâce que malgré son silence (apparent) je sente son appui. Même chose à l’Eucharistie ce matin, en plus de mon traditionnel “Vide-moi de moi, remplis-moi de toi”, je me souviens d’avoir dit quelque chose comme “je veux bien faire tout ce que vous voulez, tant que j’ai votre aide.” (Je passe du vouvoiement au tutoiement, c’est selon) Et, ce soir, voilà que mon petit garçon qui était tout accaparé à ses calculs de maths, lève d’un coup la tête vers moi et me dit exactement ces mots : “L’Esprit t’aide. Jésus t’aide. L’Ange Gardien t’aide”. Texto ! Et il a rebaissé la tête, et a repris ses maths comme si de rien n’était. Je vous avoue que je suis restée bouche bée. En reprenant mes esprits, je lui demande pourquoi il m’a dit ça. Il me répond “ben, parce que je t’aime”. … voilà…petite bombe mystique ou petit « clin Dieu » mignon, je ne sais pas. Mais j’étais scotchée. Notre Père Curé ce matin à la messe, a exposé une idée dans l’homélie qui m’a frappée. Je ne sais plus les mots exacts mais en gros il a dit que les gens qui souffrent et ne pensent pas ou ne savent pas offrir leur souffrance pour la gloire de Dieu sont bien malheureux. Cela rejoint l’idée de joie au cœur de la souffrance dont on parlait l’autre jour, l’importance d’accepter puis d’offrir sa souffrance; la certitude de l’espérance.
Qui demande reçoit. Qui cherche trouve. A qui interroge, le Ciel répond.
Les bonus : Chauffage d’appoint …. : (4977) DIY Mini Oven Powered by Candles! 🕯️🔥 – YouTube
Le mal et la souffrance : raison de douter ou raison de croire ?
(5264) LES 10 LÉPREUX, Lc17,11-19, 28e dimanche TO année C, homélie – étude biblique – YouTube
10 octobre 2025 Libération
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc : « En ce temps-là, comme Jésus avait expulsé un démon, certains dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres. Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons. Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges. En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous. Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé. Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer. Et il ne trouve pas. Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée. Alors il s’en va, et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui, au nombre de sept ; ils entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début.
On peut s’être mis soi-même ou avoir été mis sous la coupe, sous la tyrannie d’un esprit mauvais. On a ouvert des portes et ils nous ont harponnés. C’est une responsabilité humaine, parce qu’on leur a donné des droits. En ayant des pratiques telles que rites sataniques, consultation des esprits, recours aux guérisseurs, nous ouvrons des portes aux démons. S’intéresser à l’ésotérisme, les horoscopes, la divination sont des portes ouvertes aux démons. La pratique de philosophies ou religions New Âge ou orientales sont des portes ouvertes aux démons. Nous avons pu aussi hériter de mauvais esprits de nos ancêtres qui ont eu des complicités avec les démons. Par exemple s’il y a eu dans mes ascendants des avortements ou des tentatives de suicides, j’ai pu hériter d’un esprit de mort. S’il y a eu de l’adultère je peux avoir hérité d’un esprit d’adultère. S’il y a eu des mensonges, je peux hériter d’un esprit de mensonge. A l’occasion d’une agression, d’un traumatisme, d’une grande frayeur j’ai pu attraper un esprit de peur. Il y a aussi les malédictions. Maudire c’est dire du mal. Si mes parents m’ont dit quand petit que j’étais méchant, ils ont pu me transmettre un esprit de méchanceté.
Une très bonne nouvelle, c’est que pour se débarrasser des mauvais esprits, Dieu nous a donné l’arme absolue. Celle à laquelle aucun démon ne peut résister. Cette arme c’est Jésus ! Jésus est Le Sauveur. Jésus est le Libérateur. Par son sacrifice sur la croix Jésus a vaincu le Mal. Comment se défaire de l’emprise ? En pratiquant la Délivrance ou la Libération.
Comme un membre du GIGN se munit d’un casque et d’un gilet pare-balles avant d’aller délivrer des otages, si vous accompagnez quelqu’un lors d’une délivrance, protégez-vous spirituellement en faisant une prière telle que celle-ci à haute voix : « Au nom de Jésus Christ j’interdis à tout esprit mauvais de m’approcher. Je me revêts du Saint Sang du Christ. Au nom de Jésus Christ. Amen. » Ensuite vous entrez dans un combat en cinq phases. Vous pouvez refaire ces 5 étapes autant de fois qu’il y a de mauvais esprit à chasser. Plus qu’une technique c’est avant tout un acte de foi.
1ère étape : repentance et foi. Cette étape est essentielle. Elle nous met dans un état d’esprit d’humilité devant le Christ. Vous pouvez dire : Seigneur, je regrette sincèrement mon péché, d’avoir consenti à l’esprit de …… Ex : de médisance, dénigrement, rejet, honte, destruction, de mort, de mal être, de séduction, d’ impureté, d’aveuglement, de doute, de culpabilité, de cupidité, de convoitise, de mensonge, de la toute-puissance, de l’égocentrisme, de l’orgueil …. d’humiliation , au mensonge que je suis nul, au mensonge que je dois être parfait pour être aimé et accepté, à la haine envers moi-même, au repli sur soi… etc. Jésus je te remets ma vie aujourd’hui et j’ai confiance en toi pour me sauver.
2ème étape : pardonner : Si nos démons nous ont été transmis par quelqu’un et que nous avons identifié ce quelqu’un il est important de lui pardonner du mal qu’il nous a fait et de demander à Dieu de lui pardonner aussi. Au nom de Jésus Christ, je pardonne à …: Mon Dieu, je te demande de pardonner à … pour …
3ème étape : autorité : « Au nom de Jésus Christ, je prends autorité sur l’esprit de … Jésus je te demande de le lier au pied de ta croix. »
4ème étape : renonciation et engagement. Par exemple si vous chassez un esprit de colère et que dans les jours qui suivent vous sentez monter une colère en vous, vous pouvez dire à haute voix, ou murmurer si vous n’êtes pas seul, « au nom de Jésus Christ je renonce à la colère », et il repartira. Au bout d’un moment, si vous persévérez, il ne reviendra plus.
5ème étape : bénédiction du Père. Vous avez chassé un mauvais esprit, c’est comme si vous veniez de libérer un territoire d’un ennemi. Pour que cet ennemi ne revienne pas, vous devez occuper ce territoire. « Seigneur Jésus, je te remercie de m’avoir racheté par ton précieux sang et de me remplir de ton Esprit Saint. Père je te demande de me remplir de ton esprit de Vérité (si on chasse l’esprit de mensonge), de me remplir de ton esprit de bienveillance (si on chasse l’esprit de médisance), de me remplir de ton esprit de pureté (si on chasse l’esprit d’impureté), de me remplir d’amour (si on chasse l’esprit de haine), de me remplir d’ouverture aux autres (si on chasse l’esprit de repli), de me remplir de clairvoyance (si on chasse l’esprit d’aveuglement), de justice (si on chasse l’esprit d’injustice), de foi et de confiance en Dieu (si on chasse l’esprit de doute). Au nom de Jésus Christ. Amen »
Les bonus : (4574) Conférence – Les 7 clés de la sainteté – YouTube