Toussaint 2025 Jésus nouveau Moïse proclame les Béatitudes

Frères et sœurs, je me rappelle un partage entre jeunes couples chrétiens. Question : que faut-il faire pour être saints ? Chacun y allait de son couplet : ne jamais manquer une occasion de faire le bien, se remettre en cause avant d’accuser les autres, développer ses talents en faveur des autres, etc.. Finalement une participante dit « je pense qu’il faut surtout avoir la foi, d’abord mettre sa confiance en Dieu ». Les autres ont admis qu’ils n’avaient pas commencé par le commencement.  Aujourd’hui, fête de tous les saints, si nous lisons l’évangile c’est pour être confortés dans notre foi en Jésus, relancés dans notre espérance du Ciel, remotiver pour vouloir du bien aux autres. En quoi cet évangile peut nous aider ?

Cette page d’évangile que nous venons d’entendre est extraite de l’évangile selon saint Matthieu. Or saint Matthieu est celui qui a le plus à cœur de démontrer que Jésus est le Nouveau Moïse. Il est dit dans la Bible, avant que Jésus n’arrive qu’il ne s’est plus jamais levé, en Israël un prophète comme Moïse, lui que le Seigneur rencontrait face à face » (Dt  34,10). Ainsi, de même que Moïse a proclamé les 10 commandements sur la Montagne, Jésus proclame sur la montagne les 9 béatitudes plus un « Réjouissez-vous ».

Dix commandements c’est important parce que la nature humaine a besoin de cadres. Ils sont presque tous formulés à la forme négative : tu n’auras pas d‘autres dieux que Moi, tu ne prononceras le nom de Dieu qu’avec respect, tu ne te feras pas d’idole, tu ne voleras pas, tu ne jalouseras pas, tu n’auras pas de désir impur volontaire, tu ne commettras pas d’adultère, tu ne tueras pas, tu ne mentiras pas. S’exercer à tout cela, c’est déjà immense.

Moïse était chargé de conduire le Peuple dans la terre Promise, c’est-à-dire un paradis bien humain.

Les dix commandements c’est important pour construire l’égalité entre tous, la liberté, et la fraternité. Mais pour aller au Ciel, les dix commandements ne suffisent pas. Pourquoi ? Parce qu’ils induisent l’idée que pour être sauvé il suffit d’être en règle, comme on dit : « Je n’ai pas tué, je n’ai pas volé ». Pour aller au Ciel, il ne suffit pas de cocher les cases. Jésus nous sauve en sollicitant le meilleur de nous-mêmes, en faisant appel notre inventivité, à notre ingéniosité dans le bien, dans l’amour, dans la justice.

Le terme qu’il emploie a un sens dynamique que ne rend pas l’adjectif « HEUREUX ». Il faudrait traduire : « Félicitations vous les pauvres ou « en marche vers le Royaume vous les pauvres de cœur ».  Etre pauvre c’est accepter d’être redevable alors que nous aimons tellement être autonomes et autosuffisants, c’est accepter des services des autres même s’ils sont moins bien réalisés, c’est faire de la place aux autres, quels que soient leur âge, leur langue, leur couleur de peau, leur odeur, l‘heure à laquelle ils sollicitent. C’est opter pour la gratitude, la reconnaissance, l’Action de Grâce. La pauvreté en fait c’est tout ce que nous dicte l’humilité. Et l’humilité c’est savoir que je dois tout tout absolument tout au Seigneur.

« Heureux les doux ». Il faut être très fort pour être doux. Cette béatitude ouvre la porte à des trésors de tendresse, de délicatesse, de gentillesse, d’attention.

« Heureux les assoiffés de justice ».  S’occuper des autres, s’inquiéter de leurs droits, mais aussi s’ajuster sur Dieu, en imitant Jésus.

« Heureux ceux qui pleurent ». Heureux ceux qui se désolent de ne pas assez aimer, de ne pas être à la hauteur de l’amitié de l’autre, de son affection, de son amour. Ne pas culpabiliser mais être capable de se remettre en question.  

« Heureux les artisans de paix car ils seront appelés fils de Dieu ». Comme une multitude de gouttes d’eau sale ne formera jamais une mer propre, de même, une multitude de cœurs en guerre ne formera jamais une humanité en paix. « D’où viennent les guerres, d’où viennent les batailles parmi vous ? N’est-ce pas précisément de vos passions, qui combattent dans vos membres ? » ( Jc 4,1)

La paix ne s’obtient pas comme la guerre. Faire la guerre nécessite de longs préparatifs, la formation, de grandes armées, la création de plans et de stratégies, et un assaut compact et groupé. Non, la paix se fait vraiment par petits groupes, en commençant dès maintenant, là où nous nous trouvons. De même qu’il suffit de deux créatures humaines, un homme et une femme pour donner une vie là où d’innombrables ouvrages et de multiples tables rondes sur le sujet ne suffiraient pas, il suffit de deux personnes pour créer la paix. La paix ne se fait pas comme la guerre, mais elle se construit comme une avalanche. L’avalanche grossit en avançant, au point de tout emporter sur son passage. Mais comment débutera-t-elle ? Par une boule de neige qui se met en mouvement du haut de la montagne et qui commence à emporter avec elle toute la neige qu’elle rencontre sur son chemin. Comment devient-on artisan de paix ? Un moyen important est d’abord de ne pas répandre le mal, de ne pas être un agent de l’accusateur qui sème la zizanie. Il s’agit d’être les « terminaux » des paroles méchantes, des jugements hostiles et des critiques. Le terminal est le lieu qui marque le point d’arrivée d’un moyen de transport. Il s’agit d’être comme un gouffre qui engloutit toutes les méchancetés.

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Pourquoi le cardinal John Henry Newman est-il proclamé Docteur de l’Église aujourd’hui 1er novembre ?

Didier Rance : Dès les années 1940, des voix se sont élevées dans les pays anglo-saxons dans ce sens, alors que le cardinal n’était pas encore béatifié. Puis, le pape PaulVI a déclaré que l’itinéraire de pensée de Newman est le plus important de toute l’époque moderne ; pour Jean-PaulII, Newman parle à tous les temps, à tous les lieux, à tous les hommes ; pour BenoîtXVI, théologien newmanien, il est le docteur de la conscience. Bref, Newman est universel.

Qu’est-ce qu’un Docteur de l’Église ?Selon la Conférence des évêques de France, les Docteurs de l’Église sont « des théologiens auxquels elle reconnaît une autorité particulière de témoins de la doctrine, en raison de la sûreté de leur pensée, de la sainteté de leur vie, de l’importance de leur œuvre ».

Newman est un grand prédicateur.En principe, la prédication est un plat qui se consomme chaud. On lit peu de sermons des années, voire des siècles, après qu’ils ont été prononcés. Or, ceux de Newman sont régulièrement réédités. Il avait un charisme de prédicateur tout à fait unique, rompant avec le ton moralisateur et culpabilisant qui était de mise à son époque. Il avait de l’empathie pour ses auditeurs, qu’il cherchait à aider. On faisait des kilomètres pour venir l’écouter. Et, pourtant, il parlait d’une voix basse et monotone, sur le ton de la confidence. Bien avant l’invention du micro ! 

Ses points de vue étaient originaux… Le Purgatoire, selon lui, ce n’est pas un enfer en moins pénible, mais l’âme qui ne désire que le Ciel. Mais elle se regarde et voit qu’elle n’est pas assez bien habillée pour y entrer et doit se purifier…

2 novembre 2025 L’âme qu’est-ce que c’est ?

1.    Les quatre éléments qui composent chaque personne.

 Les calculs scientifiques nous apprennent qu’il y a eu sur la terre jusqu’à présent à peu près cent milliards d’êtres humains, sept milliards vivent actuellement et quatre-vingt treize milliards sont morts. Notre terre ne serait-elle qu’un vaste tombeau ? Pour répondre à cette question, nous avons d’abord à nous émerveiller. « Je vis ! On est vivant ! » Il y a des milliards de mondes qui nous entourent mais il n’y a aucune trace de  vie…Dans cet univers infini, il y a une toute petite goutte d’eau, la terre, qui tourne autour d’une petite flamme qui s’appelle le soleil ; et sur cette « goutte d’eau » il y a la vie !… Cette vie est menacée par les pollutions (eau, air, terre), par les maladies (aux niveaux physique et psychique),  et aussi par la mort spirituelle (péché). En effet, chacun de nous est un corps, mais aussi une âme et un esprit. Nous sommes quatre éléments : le corps : élément chimique organique accessible à la science : il reste inanimé après que l’âme l’a quitté (à la mort). L’âme végétative comprend la nutrition, la respiration, la reproduction, etc.. L’âme « sensible » comprend (1) les cinq sens externes et (2) la mémoire, l’imagination, l’affectivité.  L’esprit ou âme « spirituelle » c’est l’intelligence et la volonté, le sanctuaire intime, le lieu de la présence divine, la réceptivité à l’Esprit de Dieu.

2.    L’âme est la « forme du corps ».

Au cimetière de Saint-Laurent à Rome, on peut lire : « Nous étions comme vous, vous serez comme nous ». Cela ne doit pas nous faire peur. Cela nous protège de l’orgueil et de l’arrogance. En effet comme pour le Christ, nos corps sont destinés, par une transformation radicale, à la résurrection glorieuse.  Le Concile de Florence définit que « L’âme est la forme du corps ». La « forme » est ce qui donne l’information. « Je suis une information vivante », c’est la même chose que de dire : « Je suis une âme ». Voici une comparaison pour comprendre : il nous est arrivé de passer dans une ville comme le Puy ou Lyon dans un quartier historique. Un jour, vous voyez avec peine que l’on a détruit la maison du XVIII ème. Quel dommage ! On a mis des étais pour que les deux maisons d’à côté ne s’écroulent pas. Un an plus tard, vous repassez. Voilà la maison reconstruite… !!! L’architecte explique alors : « Oui, tout a été démoli mais on a rebâti parce qu’on avait l’information, les plans : on a creusé des caves très profondes, on a mis des isolations thermiques, on a farci d’électronique, de domotique. » Eh bien cette maison, c’est nous ressuscités. La mort va tout démolir, mais il va rester le plan, l’information. C’est notre âme, « une information vivante ». N’allez pas penser cependant que nous serons bourrés d’électronique (… !)

3.    Comment nous reconnaîtrons-nous ?

Ce sera mieux que cela, en fait. Au ciel, nous nous reconnaîtrons par les signes de l’Amour. De quoi s’agit-il ? Pensons à l’apôtre saint Thomas : il est le plus croyant des apôtres parce qu’il ne demande pas de voir le visage du Christ mais les signes de sa crucifixion. Il a touché l’humanité et il a confessé la divinité. Au Ciel, nous nous reconnaîtrons par les signes de l’Amour. Ecoutons le témoignage d’un ami prêtre : « J’entendrai longtemps les bruits des talons de ma maman qui court vers un métro alors qu’elle nous a laissés, mes frères et moi, chez la nounou. Elle était pressée mais elle se retournait encore pour nous faire un petit coucou. » Si nous cherchons bien, nous avons tous des témoignages de ce genre sur nos défunts :  «  Mon père était représentant de commerce ; il ne revenait que le vendredi soir, mais il nous appelait tous les soirs au téléphone et il nous rapportait toujours un petit cadeau.. » « Je la revois approuver de son sourire alors qu’elle ne pouvait plus parler depuis trois semaines » « Ma maman allait toujours lui ouvrir les portes du garage pour qu’il parte plus vite » (c’était un pompier ; ce geste en disait long : tu me manques chaque fois que tu es ‘bipé’ mais j’aime que ta passion soit de porter secours aux autres…)

Les signes de l’amour, c’est quelque chose ! Même sainte Thérèse  de l’Enfant-Jésus était « jalouse » de sainte Marie Madeleine qui avait pu verser du parfum sur les pieds de Jésus, ses larmes aussi qu’elle essuyait avec ses cheveux.

Nous sommes sur terre pour apprendre à aimer et tout est bon pour cela. Dieu se sert de tout pour cela, y compris de nos faiblesses, de nos erreurs, de nos épreuves. Il y a un travail à faire sur soi pour aimer et devenir aimable. A l’Esprit-Saint « qui est Seigneur et qui donne la Vie », il faut demander en permanence l’intelligence parce qu’on est des cruches et la volonté parce qu’on est des mous. Il faut compter sur la grâce de Dieu dans les sacrements de la messe et de la confession.

Une sociologue allemande a écrit avec malice que les gens du Moyen-Age vivaient beaucoup plus longtemps que nous !?! En effet, nous avons une espérance de vie de 80 ans. Eux vivaient quarante ans et toute l‘éternité ! Non, la terre n’est pas qu’un vaste tombeau. C’est un aéroport, une piste d’envol pour mettre sur l’orbite de l’Eternité ceux dont l’ambition est de devenir des saints, des êtres qui finiront par ne faire qu’aimer et se laisser aimer.

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Lundi 3 novembre 2025 Sans repentance

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (Rm 11, 29-36) : «Frères, les dons gratuits de Dieu et son appel sont sans repentance. Jadis, en effet, vous avez refusé de croire en Dieu, et maintenant, par suite du refus de croire d’une partie d’Israël, vous avez obtenu miséricorde ; de même, maintenant, ce sont eux qui ont refusé de croire, par suite de la miséricorde que vous avez obtenue, mais c’est pour qu’ils obtiennent miséricorde, eux aussi. Dieu, en effet, a enfermé tous les hommes dans le refus de croire pour faire à tous miséricorde. Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables ! Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Qui lui a donné en premier et mériterait de recevoir en retour ? Car tout est de lui, et par lui, et pour lui. À lui la gloire pour l’éternité ! Amen. »

« Les dons gratuits de Dieu et son appel sont sans repentance »

Sans repentance, cela veut dire que Le Seigneur ne se repent pas d’avoir donné ses grâces même à des personnes qui ne lui en sont absolument pas reconnaissantes, pire qui les retournent contre lui. Le récit du déluge nous le dit à sa façon . Il commence : « Le Seigneur se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre ; il s’irrita en son cœur et il dit :  « Je vais effacer de la surface du sol les hommes que j’ai créés – et non seulement les hommes mais aussi les bestiaux, les bestioles et les oiseaux du ciel – car je me repens de les avoir faits. » Mais il se termine ainsi : «  Le Seigneur respira l’agréable odeur (du sacrifice offert par Noé), et il se dit en lui-même : « Jamais plus je ne maudirai le sol à cause de l’homme : le cœur de l’homme est enclin au mal dès sa jeunesse, mais jamais plus je ne frapperai tous les vivants comme je l’ai fait.Tant que la terre durera, semailles et moissons, froidure et chaleur, été et hiver, jour et nuit jamais ne cesseront. »

Nous pouvons donc nous appuyer sur cette promesse, sur ce socle irréfragable. Par exemple, parce que c’est le Seigneur qui nous a donné l’existence, nous sommes sûrs qu’il ne nous la reprendra pas. Un jour, une jeune femme me dit son témoignage. Son papa, son héros, meurt quand elle a dix-sept ans. Tremblement de terre, tsunami dans sa vie d’adolescente. Quelque mois après, elle rencontre le prêtre aumônier des jeunes sur Le Puy, un prêtre qu’elle connaît bien et qu’elle apprécie. Elle ne peut pas s’empêcher de lui dire son incompréhension, sa colère. Comment se fait-il que Dieu puisse enlever la vie d’un homme encore si jeune et dont la famille a tellement besoin ? Pourquoi Dieu met-il fin à des vies si indispensables alors qu’il laisse vieillir des personnes qui ont tellement de handicaps, qu’elles ne demanderaient qu’à mourir ?  Le Père Paul l’a écoutée patiemment mais il l’a beaucoup éclairée en lui disant simplement : Le Dieu dont tu me parles n’est pas le mien. Dans l’évangile, il n’est pas écrit que Dieu enlève la vie et surtout pas de façon arbitraire. Dieu n’enlève pas, il ajoute. Dieu donne toujours plus. En effet Jésus dit en Jn 10,10 : « Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. » Les apparences sont trompeuses : La vieillesse semble être un naufrage. Il nous semble que nous perdons tout. Mais en fait, nous allons vers toujours plus de vie, nous allons vers notre plein épanouissement. Jésus nous éclaire avec la comparaison de la graine. Une graine enfouie dans la terre semble s’y désagréger. Mais elle est en train d’atteindre son plein épanouissement. Le don gratuit de la Vie est sans repentance.

Il nous a fait un corps. Le don gratuit du corps est sans repentance. Il nous ressuscitera. Jésus qui venait pourtant du Ciel ne pouvait pas nous le décrire. Pourquoi ? Parce qu’il aurait eu la même difficulté que nous s’il nous fallait décrire les couleurs à un aveugle. Comment lui dire la distinction entre le rouge et le bleu ? Mais les images qu’il nous a données nous éclairent beaucoup. La mort est comme un sommeil. Or, le sommeil se termine toujours par le réveil. Au cimetière, « le dortoir », le chrétien attend le réveil de la résurrection. Nous aurons toujours bien des raisons pour ne pas croire en la résurrection de la chair. Cela paraît tellement invraisemblable. Nous sommes comme la petite larve dans l’étang à qui il est impossible de s’imaginer petite libellule. Et pourtant, la tête étant passée, le corps lavé de ses péchés peut espérer suivre !

Le don du pardon est sans repentance. Nous sommes faits pour davantage que ce qui nous est naturel, toute vie est d’une certaine manière un échec. C’est pourquoi nous faisons toujours face à la mort en demandant pardon. Ce n’est pas parce que Dieu a le cœur dur au point de ne pas vouloir nous admettre au Ciel sans que nous nous soyons mis à plat ventre devant lui. Ce n’est pas parce que Dieu est prêt à nous envoyer à la damnation éternelle et ne se laisserait amadouer que si nous disions que nous regrettons vraiment beaucoup. C’est plutôt parce que nous sommes faits pour un amour IN-FI-NI et que rien d’inférieur à cela ne peut nous donner satisfaction. Mais cet amour infini peut nous être donné seulement comme un cadeau : pardonner c’est donner par-dessus. Et c’est mourir à nos péchés. C’est être pardonnés d’avance. Bien mourir c’est nous ouvrir à un amour infini, qu’aucun de nous ne peut avoir accompli et qui est toujours une « part-donnée », donné d’avance. Nous ne demandons pas le pardon parce que nous sommes tous d’affreux minables, complètement mauvais et corrompus mais parce que nous sommes faits pour ce qui est hors de notre atteinte. En vrai nous comprenons alors que nous ne sommes pas des vivants qui allons vers la mort mais des mortels qui allons vers la Vie.

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